Laporte: «On n’est pas parano !»

Laporte: «On n’est pas parano !»

19 janvier 2012 - 0:24

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Bernard Laporte fait le bilan de son club à mi-saison. L’entraîneur du RC Toulon évoque aussi le Top 14 et les problèmes d’arbitrage.
Comment s’est déroulée votre arrivée au RCT ?
Bernard Laporte : Je connais bien le maire de Toulon, Hubert Falco. J’avais pourtant reçu des propositions d’autres clubs. Mais j’entendais souvent que le RCT est un club atypique, avec beaucoup de ferveur et de passion. Il y a une culture ainsi qu’un état d’esprit particulier et merveilleux avec le stade Mayol et le «Pilou Pilou». Je connaissais bien aussi Pierre Mignoni et Olivier Hazan. Je me suis alors dit, pourquoi ne pas accepter ce dernier challenge à 47 ans. Le discours du président Boudjellal m’a aussi plu. C’est une affaire de feeling.
Est-ce que le terrain vous manquait ?
Bernard Laporte : Le terrain ne me manquait pas car j’avais beaucoup d’occupations. Je pouvais continuer ainsi sans remettre les pieds dans un vestiaire et sur les stades.
Quel bilan faites-vous du parcours de votre équipe à mi-saison ?
Bernard Laporte : D’un point de vue arithmétique, c’est bien car on est troisième en championnat et premier dans notre groupe en Challenge Européen. On va jouer la qualification samedi prochain en Italie. Nous devons progresser dans le jeu. On doit être plus précis. L’esprit est bon, il y a de l’envie et de la détermination. On doit poursuivre dans cette voie et conserver le socle commun de bien faire les choses.
Comment jugez-vous le niveau du Top 14 en le comparant aux autres championnats européens ?
Bernard Laporte : J’ai quitté le rugby il y a quatre ans. Je le retrouve et je me rends compte qu’il y a eu une évolution. Beaucoup de clubs sont devenus compétitifs. Dans les années 1990-2000, le Stade Toulousain, Biarritz, Clermont-Ferrand et le Stade Français se partageaient les titres. Aujourd’hui, une dizaine d’équipes s’est bien renforcée et s’est professionnalisée. C’est difficile de juger le niveau du Top 14 et de le comparer aux autres championnats européens. Cependant, il n’y a que deux équipes françaises sur six qui se qualifient en H Cup alors que les équipes anglaises et irlandaises poursuivent leur parcours. La Coupe d’Europe est révélatrice du niveau de nos clubs.
Pourquoi l’arbitrage provoque des débats et des polémiques en France ?
Bernard Laporte : C’est le secteur du rugby français qui a le moins évolué. Il y a trop d’erreurs entre l’arbitre du centre et les deux arbitres de touche. La mêlée est sifflée à tort et à travers, sans aucune logique et sans aucune connaissance de cette partie du jeu. C’est navrant et c’est râlant de prendre des pénalités quand on domine. Il n’y a pas que Toulon qui est mal arbitré. On n’est pas parano !
Quelles sont les solutions ?
Bernard Laporte : Il faut aider les arbitres. Je m’en suis rendu compte quand j’étais au Ministère, il y a des problèmes d’arbitres dans toutes les fédérations car il en manque. On donne des gros salaires aux joueurs et on donne 200 ou 300 euros à un arbitre de touche au rugby et dont les décisions vont avoir une incidence sur le match, ça me gêne. Il faut valoriser les arbitres et les payer. Il faut entièrement revoir le statut de l’arbitrage et en faire un métier. Plus il y aura des anciens joueurs qui viendront arbitrer, plus ils auront une connaissance du jeu et de l’esprit.

Bernard Laporte fait le bilan de son club à mi-saison. L’entraîneur du RC Toulon évoque aussi le Top 14 et les problèmes d’arbitrage.

Comment s’est déroulée votre arrivée au RCT ?

Bernard Laporte : Je connais bien le maire de Toulon, Hubert Falco. J’avais pourtant reçu des propositions d’autres clubs. Mais j’entendais souvent que le RCT est un club atypique, avec beaucoup de ferveur et de passion. Il y a une culture ainsi qu’un état d’esprit particulier et merveilleux avec le stade Mayol et le «Pilou Pilou». Je connaissais bien aussi Pierre Mignoni et Olivier Hazan. Je me suis alors dit, pourquoi ne pas accepter ce dernier challenge à 47 ans. Le discours du président Boudjellal m’a aussi plu. C’est une affaire de feeling.

Est-ce que le terrain vous manquait ?

Bernard Laporte : Le terrain ne me manquait pas car j’avais beaucoup d’occupations. Je pouvais continuer ainsi sans remettre les pieds dans un vestiaire et sur les stades.

Quel bilan faites-vous du parcours de votre équipe à mi-saison ?

Bernard Laporte : D’un point de vue arithmétique, c’est bien car on est troisième en championnat et premier dans notre groupe en Challenge Européen. On va jouer la qualification samedi prochain en Italie. Nous devons progresser dans le jeu. On doit être plus précis. L’esprit est bon, il y a de l’envie et de la détermination. On doit poursuivre dans cette voie et conserver le socle commun de bien faire les choses.

Comment jugez-vous le niveau du Top 14 en le comparant aux autres championnats européens ?

Bernard Laporte : J’ai quitté le rugby il y a quatre ans. Je le retrouve et je me rends compte qu’il y a eu une évolution. Beaucoup de clubs sont devenus compétitifs. Dans les années 1990-2000, le Stade Toulousain, Biarritz, Clermont-Ferrand et le Stade Français se partageaient les titres. Aujourd’hui, une dizaine d’équipes s’est bien renforcée et s’est professionnalisée. C’est difficile de juger le niveau du Top 14 et de le comparer aux autres championnats européens. Cependant, il n’y a que deux équipes françaises sur six qui se qualifient en H Cup alors que les équipes anglaises et irlandaises poursuivent leur parcours. La Coupe d’Europe est révélatrice du niveau de nos clubs.

Pourquoi l’arbitrage provoque des débats et des polémiques en France ?

Bernard Laporte : C’est le secteur du rugby français qui a le moins évolué. Il y a trop d’erreurs entre l’arbitre du centre et les deux arbitres de touche. La mêlée est sifflée à tort et à travers, sans aucune logique et sans aucune connaissance de cette partie du jeu. C’est navrant et c’est râlant de prendre des pénalités quand on domine. Il n’y a pas que Toulon qui est mal arbitré. On n’est pas parano !

Quelles sont les solutions ?

Bernard Laporte : Il faut aider les arbitres. Je m’en suis rendu compte quand j’étais au Ministère, il y a des problèmes d’arbitres dans toutes les fédérations car il en manque. On donne des gros salaires aux joueurs et on donne 200 ou 300 euros à un arbitre de touche au rugby et dont les décisions vont avoir une incidence sur le match, ça me gêne. Il faut valoriser les arbitres et les payer. Il faut entièrement revoir le statut de l’arbitrage et en faire un métier. Plus il y aura des anciens joueurs qui viendront arbitrer, plus ils auront une connaissance du jeu et de l’esprit.

Source: lefigaro.fr

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  1. man 19 janvier 2012 at 08h

    je veux bien que certains arbitres ont changé la donne…..mais notre touche et notre mélée n était pas au top non plus….ok nos avants ont fait un beau match contre lyon en petite coupe d europe mais lyon était venu avec ses jeunes et ne jouent pas a fond la carte coupe d europe….leur but est de rester en top 14….donc critiquons l arbitre mais les touches pas droites et les mélées qui reculent on peut pas le mettre non plus sur le compte de l arbitre…..maintenant on verra contre bayonne qui doit sauver leur tête en top 14 et ne jouont pas commme on a joué au bo car la , c est pas l arbitre qui a été nul, c l équipe …..

  2. tommi 19 janvier 2012 at 09h

    je serais curieux de connaitre les remarques sur l'arbitrage, des derniers joueurs étrangers arrivés au RCT.

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