Ce jeudi, le manager Toulonnais Bernard Laporte a évoqué les sifflets à l’encontre de son arrière Delon Armitage sur tous les terrains du Top 14. Il explique ne pas accepter de tels sifflets et trouve cela pénible. Extrait:

« Siffler Delon, ça devient pénible. Je ne l’accepte pas, et je ne l’accepterai pas même s’il ne jouait pas à Toulon. Ça me dépasse, c’est stupide. Ceux qui le sifflent sont des personnes qui ont des problèmes, ils doivent être battus par leur femme. Tout le monde retient le geste de Delon mais personne ne parle du joueur Clermontois qui lui a mis une petite tape sur la tête lorsqu’ils ont marqué un essai. Je donnerai pas son nom car je l’aime bien mais j’aimerai qu’on le siffle aussi. »

Le trois-quarts centre Maxime Mermoz affirme que son coéquipier n’est pas touché par ces sifflets. Selon lui, le chambrage existe beaucoup dans le rugby, à l’image de Rory Kockott samedi dernier à Castres. Extrait:

« Je pense que Delon est assez détaché par rapport à ça, il a été beaucoup critiqué, y compris dans son pays. Je trouve ça un peu facile et très décevant de la part du public. Le chambrage entre joueurs a toujours existé dans le rugby et cela arrive tout le temps, comme le week-end dernier, quand Rory Kockott a branché Sébastien Bruno. »

Nous espérons maintenant que tout cela se calme rapidement.

Propos recueillis par Var-matin.