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Laporte : « Il y a tout pour faire quelque chose de grand »

Laporte : « Il y a tout pour faire quelque chose de grand »

Le samedi 1 décembre 2012 à 10:47 par David Demri

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Bernard Laporte, pourquoi avoir resigné à Toulon ?
On a entamé un travail qui est fort intéressant. L’objectif est d’installer ce club dans l’élite du rugby français, ça veut dire jouer les premiers rôles tous les ans. Aujourd’hui, Toulouse et Clermont jouent les premiers rôles chaque année, depuis pas loin d’une dizaine d’années. Notre objectif, c’est ça. On est aujourd’hui autour d’un président qui, je le répète, est dynamique. Je sens cette réelle ambition d’augmenter le budget, d’aller encore plus loin dans la performance. L’un et l’autre sont tellement liés. Je me suis dit que tout était au vert. Il y a tout pour faire quelque chose de grand ici.

Le club améliore au fur et à mesure sa structure, notamment au niveau du recrutement. Quels axes de travail allez-vous développer ?
Le travail à court terme, c’est-à-dire sur le recrutement de la saison prochaine. Et il est aussi à moyen terme, c’est-à-dire comment est-ce que l’on va préparer certains jeunes pour qu’ils intègrent le groupe. C’est pour cela que l’on a mis cette cellule en place autour de Laurent Emmanuelli. Cette cellule marche bien, parce qu’on a quelqu’un qui a le temps de s’en occuper. Il travaille bien. Pour preuve, on est en contact avec trois jeunes joueurs de 18 et 19 ans, chose qui ne se faisait pas auparavant parce que personne ne s’en occupait. Il faut s’en occuper. Il faut une personne qui ne fasse que ça, qui regarde les matches, qui nous permette de regrouper les informations. C’est un boulot.

En quoi n’était-ce pas le cas avant ?
Ça ne se faisait pas comme on le fait aujourd’hui. Aujourd’hui, on peut anticiper et se dire que dans deux ans, si untel et untel vont arrêter, c’est bien de prendre ces deux jeunes. A nous de les former pendant deux ans et qu’ils prennent le relais. Je ne dis pas que ça ne se faisait pas, mais ça se faisait plus de façon ponctuelle et pas avec une organisation comme celle que l’on a mis en place avec le président aujourd’hui. On a déjà vu sept-huit jeunes. L’an dernier quand je suis arrivé, on n’avait vu personne. C’est vrai que quand tu es premier, tu es plus attractif et tu es souvent plus contacté. C’est une évidence. Ce sont les bienfaits qu’il faut pour s’installer dans l’élite. Être attractif pour les jeunes, et même au-delà.

« Grenoble ? Plus qu’un exploit »

Beaucoup de joueurs vous contactent-ils directement pour signer au RCT ?
Aujourd’hui, on a même des joueurs du monde entier qui veulent venir à Toulon, parce qu’ils sentent que ce club est sur une certaine dynamique. Le fait que Bakkies Botha, que Matt Giteau ou que Jhnny Wilkinson en parlent en bien, ça nous apporte aussi. Il ne faut pas rêver. Moi, j’ai rencontré deux joueurs ce week-end. Ils étaient plus au courant du club que moi. S’ils sont plus au courant du club que moi, c’est qu’ils lisent, qu’ils s’appellent et ça, c’est une bonne chose.

Parlons championnat. Grenoble est une équipe assez surprenante, qu’en pensez-vous ?
Pour un promu, ils font un très bon parcours, c’est une évidence. On a rarement vu d’ailleurs un promu dans ces dernières années aussi bien se comporter dans la phase de championnat. Mais ça montre encore une fois la qualité de leur effectif. Ils avaient très bien préparé leur coup. Ils avaient déjà un gros budget en Pro D2, donc un équipe compétitive. Ils n’ont perdu que très peu de matches en Pro D2. Ils se sont un peu plus renforcés. J’ai envie de dire que déjà en Pro D2, ils étaient peut-être meilleurs que certaines équipes du Top 14 qui sont descendus. Et effectivement, ils sont sixièmes. Ça veut dire qu’à mi-parcours, ils sont virtuellement qualifiés. C’est quand même plus qu’un exploit.

De votre côté, les vacances ont-elles été bénéfiques au groupe ?
Ça a fait du bien. On sent que ça revient avec de l’enthousiasme, de l’envie. On avait fait seize matchs d’affilée, en comptant les trois amicaux. Il y avait besoin d’une coupure. Ils ne l’ont pas tous eu car certains ont eu des matchs internationaux. Mais on sent vraiment qu’il y a de l’envie. Il y a du déchet inévitablement mais il y a de l’envie, c’est évident.

Rugby 365

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  1. starlette 1 décembre 2012 at 11h

    😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

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