Laurent, comment avez-vous abordé ce stage ?
Ça change un peu de ce qu’on peut faire à l’accoutumée. D’habitude, la préparation physique est plus basique, avec des tours de terrains… Là, c’est différent. Le cadre est beaucoup plus bucolique. Les exercices sont aussi plus ludiques. Mais ça n’en reste pas moins physique que lorsque nous sommes sur nos bases à Toulon. Et puis pour resserrer l’équipe et créer un bon état d’esprit, un stage de la sorte est une bonne chose pour la cohésion. D’autant plus qu’il n’est pas très long. Personne ne peut éprouver de la lassitude. On peut se consacrer à toutes les activités pleinement sans avoir l’impression que cela va durer une éternité.

Quatorze arrivées pour la saison prochaine. Un nouveau groupe doit se former.
Tout le monde a envie de prendre sa place au sein du collectif. Ceux qui sont restés après la saison dernière sont certainement meurtris de la tournure des événements. Mais aussi très revanchards. Ils vont essayer d’insuffler cela aux nouveaux. Et les nouveaux vont apporter la fraîcheur qui nous a peut-être manqué. Cela va permettre de se régénérer mentalement. Pour qu’ensuite on soit physiquement dans les meilleures conditions.

Pierre Mignoni est passé de l’autre côté de la barrière…
Ça me fait bizarre car c’est mon ami depuis toujours. En plus il fait la transition de suite, car il était joueur il n’y a pas si longtemps. C’est toujours un peu surprenant. Mais il est légitime. Le groupe le souhaitait. Il n’y a pas d’ambiguïté. Tout le monde est heureux.

Cela vous donne des idées pour la suite à donner à votre carrière ?
On verra. Je vais déjà essayer de finir du mieux que je peux en tant que joueur. Après, c’est sûr que si je peux rendre un jour à Toulon ce qu’il m’a donné, ce serait avec plaisir. Mais faire les choses pour faire les choses, ce n’est pas trop mon état d’esprit. On verra bien. Chaque chose en son temps.