L’USAP a fait douter Toulon jusqu’en toute fin de match. Une prestation solide qui relance la dynamique avant le rendez-vous capital du 24 janvier.

Perpignan était proche d’un coup retentissant. Une semaine après sa première victoire de la saison contre Clermont, le club catalan a longtemps tenu tête au RCT à Mayol. À cinq minutes du terme, l’USAP tenait un précieux bonus défensif. Puis tout s’est effondré : deux essais encaissés coup sur coup (75e, 77e) ont scellé un revers amer (31-16).

Laurent Labit n’a pas caché sa frustration : « Repartir avec zéro point, c’est très dur, voire illogique vu les efforts des joueurs ».

Car Perpignan avait réalisé une première période courageuse, jusqu’à mener 7-10 à la pause. Mais une infériorité numérique après la reprise a fait basculer le match.

« Se retrouver à 14 nous a pénalisés. On résiste mais on le paie à un moment. C’est quelque chose qu’on doit corriger, on est trop souvent en infériorité numérique… »

L’arbitrage pointé du doigt

Le manager catalan a également exprimé quelques regrets envers l’arbitrage, tout en se contenant.

« Il y a beaucoup de situations… Je ne suis pas d’accord avec l’arbitrage sur la mêlée, notamment le dernier coup franc qui tue le match (71e). Il y a aussi l’essai où Lucas est sous le ballon et une pénalité en début de deuxième période où on ne revient pas à l’avantage… Beaucoup de situations qui coûtent très cher. Je pense à mes joueurs, repartir avec zéro point, c’est difficile. »

Malgré cela, l’USAP reste sur une dynamique encourageante : victoire contre Clermont, résistance à Mayol, performances solides en Challenge Cup (41-17 Newport, match sérieux à Trévise). « On avance, ça se voit. Depuis plusieurs semaines, ça travaille bien », insiste Labit.

Objectif Montauban

L’infirmerie se vide, les arrivées de Benjamin Urdapilleta et Hugo Reus apportent de la profondeur, et l’espoir renaît malgré une dernière place encore occupée (5 points). L’objectif est clair : dépasser Montauban, deux unités devant, avec un face-à-face annoncé bouillant le 24 janvier à Aimé-Giral.

Avant ce rendez-vous clé, un programme chargé attend les Catalans : réception de Toulouse samedi (14h30), puis Newcastle et les Lions de Johannesburg en Challenge. « Je suis impatient de retrouver Aimé-Giral… Pour moi, c’est un match joker : vous pouvez faire le meilleur match de votre vie mais vous dépendez surtout d’eux », explique Labit, tourné vers ce début d’année décisif.