L’entraîneur de l’attaque du XV de France, Laurent Labit s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la grosse différence qui existe entre un Tournoi qui se joue à huis clos et un Tournoi qui se joue avec des stades pleins.

Selon lui, jouer à huis clos représente un bel avantage pour l’équipe qui se déplace.

Il prend pour exemple la victoire du XV de France en Irlande à l’occasion de la deuxième journée du Tournoi. Il estime que devant 80 000 supporters très bruyants, les joueurs Tricolores auraient peut-être cédé en fin de rencontre. Extrait:

« Qu’il y ait du public ou pas, on évolue toujours à domicile avec l’obligation de gagner. C’est plutôt pour les équipes qui se déplacent que c’est devenu différent, puisqu’elles subissent moins la pression de l’environnement et du public, surtout dans des endroits habituellement réputés comme hostiles. On est le parfait exemple. En Irlande, la dernière séquence de jeu dans un stade plein, avec un public qui vocifère, qui donne une énorme énergie à son équipe et fait peser une immense pression sur les adversaires et sur l’arbitre, ça aurait pu donner quelque chose de très différent… »

C’est pour cette raison que Laurent Labit veut prévenir ses joueurs à l’approche du match contre l’Ecosse qui se jouera dimanche au Stade de France.

Il l’affirme : l’Ecosse se déplacera au Stade de France avec une grosse pression en moins, un atout considérable pour le XV du Chardon. Extrait:

« On sait que nos adversaires se déplaceront avec une pression en moins qui n’est pas négligeable. On connaît la difficulté de cette compétition, qui fait que le moindre relâchement est souvent fatal. Les Anglais ont pensé qu’ils allaient pouvoir gérer à peu près tranquillement la réception de l’Ecosse, et ils ont perdu d’entrée. Les Ecossais ont joué une énorme prestation et se sont un peu relâchés la semaine suivante, et bing ! Ils se sont faits surprendre par les Gallois… Nous, on ne veut pas commettre ce genre d’erreur. »