Laurent Magnaval, côté fac

Laurent Magnaval, côté fac

23 février 2012 - 10:10

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À 20 ans, le demi de mêlée toulonnais ne veut pas occulter ses études. « Le rugby, ça reste aléatoire et il faut un diplôme à côté. C’est un tremplin indispensable », clame Magnaval.

Tous les matins, il est à l’entraînement, et même s’il n’est pas titulaire, Laurent Magnaval a régulièrement foulé la pelouse cette saison. Le jeune demi de mêlée de 20 ans ne considère pas pour autant qu’il est lancé. La tête sur les épaules, il sait que l’an prochain, tout peut changer : « J’y crois, j’ai envie d’une carrière rugbystique, mais je ne peux pas être convaincu, je dois rester humble ! À un moment donné, le rugby, ça devient un métier. Mais ça reste aléatoire et il faut un diplôme à côté. C’est un tremplin indispensable. »

Alors sagement, tous les après-midi, Laurent Magnaval rejoint les bancs de la fac à La Garde, où il est inscrit en première année de DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations).

« Un privilège ! »

« Grâce au statut de sportif de haut niveau, j’ai obtenu de l’université un aménagement de mon emploi du temps. C’est un privilège ! Ils m’ont libéré les matinées, et je fais ma première année sur deux ans. »

Sur le papier, ça paraît simple. Mais le demi de mêlée reconnaît qu’il faut être très organisé pour anticiper le travail avant les déplacements du week-end. Car après les entraînements et les cours, il y a le travail à la maison, les révisions… « Parfois, c’est quand même un peu compliqué d’aller en cours au lieu d’aller faire la sieste ! »
La semaine passée, à l’heure de la sieste justement, Laurent Magnaval s’est ainsi retrouvé dans les cuisines du lycée professionnel du Golf Hôtel, à Hyères. Avec quatre de ses camarades de l’association « Les Toques de l’université », ils organisaient un concours de cuisine, dans le cadre d’un projet tutoré et noté.

« Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est de rendre très concrets les enseignements de notre formation, détaille le jeune étudiant. Et puis l’objectif, c’est aussi d’animer la vie étudiante. »

Côté cuisine, par contre, mieux vaut ne rien lui demander. « À part les pâtes et le steak haché… J’ai beaucoup de lacunes ! Il faudrait peut-être que je songe à une formation dans un lycée hôtelier. » Dans une autre vie peut-être. Après le DUT de GEA et le master en école de commerce qu’il envisage ensuite. Et surtout, après le rugby !

Var Matin

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  1. Lavaroisedu64 23 février 2012 at 11h

    C'est bien, petit, d'avoir la tête sur les épaules et de préparer son avenir…

    Ceci dit, je lui souhaite une belle carrière dans le rugby… une belle carrière rouge et noire si tant qu'à faire

    😀

  2. Bony83 23 février 2012 at 11h

    Oui, Lavaroise…

    Enfin des nouvelles du "soldat" Magnaval, impressionnant de courage à Newcastle et ailleurs !!! et par sa rapidité dans sa gestuelle (comme dirait Georges !)

    A+ de le revoir…parce que Toulon !!!

  3. Toma83 23 février 2012 at 12h

    Le pauvre il jouera plus la saison prochaine avec michalak tarlouze borde et durand devand lui…ca va etre dur! Faudrait qu'il trouve un autre clib a la fin de l'année avant de finir aux oubliettes comme les giacobazzi, chambon, plat…

  4. Personne 23 février 2012 at 17h

    😀 😉 Bravo Laurent … il en faut du courage et de la volonté pour mener de front carrière rugbystique et études … une démonstration d'intelligence, d'adaptabilité … bref que des qualités indispensables pour occuper efficacement un poste de demi-de-mêlée !

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