Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié via La Dépêche.

Au cours de cet entretien, le président Bordelais explique s’entendre extrêmement bien avec son manager Yannick Bru.

Il indique avoir longtemps voulu recruter Yannick Bru, mais le timing a rarement été le bon.

Lorsque Yannick Bru quitte Bayonne, Laurent Marti n’a pas hésité à sauter sur l’occasion. Extrait:

« Vous savez, un manager et un président, c’est un peu le pilote et le copilote dans un avion. Sans parler de hiérarchie, parce que les deux sont aussi importants l’un que l’autre. Je crois que c’est vachement important d’être en parfaite harmonie parce que c’est hyper dur de gérer un club. Je crois que la construction d’un club démarre là. Il faut un président et un manager qui sont sur la même longueur d’onde.

Yannick, je l’observais depuis un petit moment. Vous savez que j’ai vécu pas mal à Toulouse, il m’était arrivé de l’y croiser et à chaque fois, j’étais marqué par son humilité, son intelligence, sa connaissance du rugby. Et vraiment, je me disais qu’un jour, j’aimerais travailler avec lui.

Il y a eu un moment où j’ai espéré que ce soit possible, mais le timing n’était pas bon pour lui puisqu’il était engagé à Bayonne. Et dès qu’il y a eu l’opportunité de travailler avec lui, je n’ai pas hésité une seconde. Et aujourd’hui, c’est vraiment une belle histoire, une belle collaboration, on est vraiment en phase. »

Lorsque le journaliste lui rappelle que Yannick Bru est de la maison Toulousaine, il réagit. Extrait:

« Moi, je ne veux pas me priver de compétences. Je me fous de savoir d’où ils viennent. Ce qui m’intéresse, ce sont les hommes, s’ils ont envie de se battre pour l’Union Bordeaux-Bègles, et s’ils peuvent nous faire grandir. Et puis vous savez, il y a eu un monsieur au Stade Toulousain, il s’appelle Guy Novès, et je crois qu’il a formé pas mal de gens quand même (sourire). »