L’avocat de la famille de Martin Aramburu brise le silence
L’avocat de la famille de Martin Aramburu brise le silence
Le dimanche 2 novembre 2025 à 22:12 par David Demri
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Le procès des deux militants d’ultradroite soupçonnés de l’assassinat de l’ancien international de rugby argentin se tiendra en septembre 2026 à Paris.
Trois ans après le meurtre du rugbyman, la douleur des proches de Federico Martin Aramburu est « encore très vivace », assure leur avocat sur le plateau de BFMTV ce dimanche 2 novembre. Le procès des deux militants d’ultradroite soupçonnés d’avoir tué par arme à feu l’ancien international argentin se tiendra en septembre 2026 à Paris.
« Il y a deux ajouts à la douleur de la disparition de cet homme solaire, père de trois jeunes enfants, à seulement 42 ans », explique Me Yann Le Bras. D’abord, « il y a d’appréhender la particularité de la procédure française qui a une longueur bien supérieure à celle qui est pratiquée en Argentine sur les affaires criminelles ».
« Et puis il y a cette douleur initiale, au-delà de la sidération totale, de se dire ‘mais qu’est-ce qui a pu bien se passer pour qu’on tue Federico Aramburu, pour qu’on s’acharne sur lui avec deux tireurs, deux pistolets, deux chargeurs vidés à quelques instants près?' », poursuit l’avocat.
Des suspects « fichés pour leur dangerosité »
Me Yann Le Bras rappelle que les suspects « étaient fichés pour leur dangerosité » et « étaient, par ailleurs, sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’être ensemble et interdiction de porter une arme ». Chez les proches de la victime, « ça crée, depuis le départ, une incompréhension ou une amertume », explique-t-il.
En juin dernier, Cecilia Aramburu, mère du rugbyman, avait pointé sur BFMTV les défaillances de la classe politique dans la mort de son fils. « Ils n’avaient pas le droit de détenir d’armes, mais pourtant ils avaient un arsenal (…) Je pense que l’État, les politiques, ont échoué ici dans leur rôle principal qui est de garantir la sécurité des citoyens », avait-elle déploré.
Le principal suspect, Loïk le Priol, ancien du mouvement d’ultradroite Groupe Union Défense (GUD) et ex-commando marine, sera jugé du 7 au 25 septembre 2026 pour assassinat, selon l’AFP qui confirme une information de la radio Ici Pays Basque. L’un de ses camarades de la sphère d’ultradroite, Romain Bouvier, sera jugé lui pour tentative d’assassinat.
Lyson R., compagne de Loïk Le Priol accusée notamment d’avoir conduit Romain Bouvier, dans sa voiture, jusqu’à la victime, devra répondre de complicité de tentative d’assassinat.
Un seul suspect jugé pour assassinat
Dans la nuit du 18 au 19 mars 2022, Federico Martin Aramburu, 42 ans, 22 sélections avec l’Argentine, se trouvait avec l’un de ses amis, Shaun Hegarty, un autre rugbyman, dans un bar à Paris quand une altercation a éclaté en terrasse avec Loïk Le Priol et Romain Bouvier.
Les deux sportifs quittent alors l’établissement à pied et sont rejoints plus tard par les deux militants d’ultradroite, qui tirent tous deux sur l’ex-international argentin lors de deux scènes successives, le blessant mortellement, avant de s’enfuir.
Après une série de retournements, la justice a fini par considérer qu’il n’y avait pas de « dessein criminel commun » entre tous les accusés. C’est pour cela que seul Loïk Le Priol, qui a visé Aramburu au revolver, dans le dos, le touchant mortellement, doit répondre d’assassinat, tandis que Romain Bouvier, qui l’a touché à la cuisse et au flanc, n’est renvoyé que pour tentative d’assassinat.
La mort de Federico Martin Aramburu, qui vivait sa retraite sportive à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, a suscité un fort émoi dans le monde du rugby, notamment en France et en Argentine. Loïk Le Priol avait été arrêté quelques jours après les faits en Hongrie alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Ukraine.
Les deux suspects ont été condamnés en 2022 à deux et trois ans de prison pour avoir violenté en 2015 un ancien ami et ex-dirigeant du GUD. Une affaire pour laquelle ils avaient été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rencontrer, mesure qu’ils ont enfreint le soir du meurtre de Federico Aramburu.
Via RMC Sport
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5 Commentaires

Si c’était les seuls à être sous controle judiciaire avec interdiction de se rencontrer et d’avoir une arme.
Le genre de jugement totalement hors sol et impossible à faire appliquer.
Pauvre justice.
On sent l’instrumentalisation en 2026
Militants , estréme droaaaaate ,commandos , nazi , les heures les plus sombres
Le gauchisme est une maladie mentale
Au moins il aurait pu rajouter le péronisme , eva qui rencontre le caudillo tous ça tout ca aurait eu de la gueule niveau histoire
Il aurait pu rajouter que Fede avait des origines africaines et que c’est pour ça que ….
En fait 2 rugbyman farcis à 4 du qui font les marioles en terrasse et qui oublient que depuis l’invention de la poudre faut rester tranquille en toutes circonstances
Un commentaire qui donne envie de vomir… Je vois bien comment un cerveau malade et gangrené par le poison peut transformer les victimes en coupables.
Il y a en a qui n’ont pas besoin d’être gauchistes pour avoir avoir de graaaaves maladies mentales.
» depuis l’invention de la poudre faut rester tranquille en toutes circonstances » .. non, non, en France l’utilisation d’une arme à feu pour régler ses comptes est interdite par la loi. Quand on se prétend patriote, on commence par respecter les lois de son pays …