La réception de Toulon est-elle la dernière chance du BO de se maintenir ? Jack Isaac n’est pas loin de le penser. Mais le BO doit faire face à une avalanche de blessures.

Bien que rapidement alarmante depuis le début de la saison, la situation du Biarritz Olympique n’a pas engendré de grands bouleversements au Pays basque. Dans une sorte de politique de l’autruche, tout le monde a fait comme si les mauvais résultats n’étaient qu’une mauvaise passe. Comme si demain allait obligatoirement sourire. Il faut dire que le BO est un habitué des départs en mode diesel avant de passer la surmultipliée pour accrocher l’Europe. Sauf que là, le départ n’a jamais été lancé et que le BO, bon dernier du classement, est à la peine.

La semaine dernière, Patrice Lagisquet a mis les choses au point en mettant directement en cause certains joueurs qui « mettent en péril l’avenir du club ». On imagine l’ambiance tout au long de la semaine. A la veille d’affronter un RCT en pleine forme (samedi, 16h15), c’est Jack Isaac qui tire la sonnette d’alarme. « Je ne sais pas si ce match représente notre dernière chance de nous maintenir, mais nous n’en sommes pas très loin. On va dire que c’est l’avant-dernière ». L’optimisme semble vraiment une valeur basque. Et il va en falloir pour tenir tête à l’armada varoise qui vient pour conforter sa troisième place et, pourquoi pas, titiller un peu plus Toulouse et Clermont. Toulon qui ne s’est incliné que deux fois lors de ses six déplacements. Toulon, surtout, qui sera au complet.

Onze absents chez les Basques

Ce qui ne sera pas le cas de Biarritz, bien au contraire. Comme si la situation n’était déjà pas assez difficile, le BO joue de malchance avec onze joueurs sur le flanc. Dont neuf avants. Et pas des moindres puisque ni Imanol Harinordoquy, ni Fabien Barcella, ni les frères Lund ou encore Benoît August ne seront présents sur la pelouse face au RCT. Pour trouver une bonne nouvelle dans ce marasme, il faut se rabattre sur la présence de Dimitri Yachvili dès le coup d’envoi. « C’est compliqué pour tout le monde, joueurs et entraîneurs. Nous sommes toujours à la recherche de nos repères », reconnait Isaac. Il devient très urgent de les trouver rapidement, sans quoi cela risque d’arriver trop tard.

Source: lequipe.fr