Le feuilleton continue à Aguiléra. Alors que le président du conseil de surveillance Shaun Hegarty vient de démissionner, Pascal Bovis a mis fin aux spéculations : il ne reprendra pas le Biarritz Olympique dans l’immédiat.

L’homme d’affaires francilien, propriétaire des clubs de football de Fleury-Mérogis, l’a confirmé à Sud Ouest ce vendredi.

« Aujourd’hui, les conditions économiques demandées, ce n’est pas pour nous. C’est un ticket d’entrée important. D’un côté, il faut acheter des actions, de l’autre, financer le club », explique-t-il.

Le BOPB, toujours plombé par un déficit annuel estimé entre 2 et 3 millions d’euros, reste un dossier complexe.

Si la famille Bovis s’était déplacée mi-septembre pour rencontrer les dirigeants et visiter les installations, c’est le prix de vente fixé par Pierre-Édouard Stérin, autour de 4 millions d’euros, qui a refroidi leurs ardeurs.

« C’est lui qui tient les rênes. Nous, on peut avoir d’autres versions, mais voilà… », concède Bovis.

Pour autant, l’homme d’affaires n’a pas tourné la page. Il envisage désormais une entrée au capital du club dès janvier ou février, aux côtés d’un « conglomérat d’investisseurs » disposant d’une puissance financière comparable à celle de Jérémy Erlich, récemment arrivé. Sa participation pourrait atteindre 1,5 million d’euros.

Les récents mouvements internes au club n’ont pas refroidi ses ambitions. « Il y a des gens qui travaillent bien à l’intérieur du club, comme Cyril Arrosteguy et le jeune directeur général Louis de Baudus. Les signaux sont au vert », assure Bovis, qui reste donc aux aguets.

À Biarritz, le feuilleton de la reprise continue — et rien ne dit que le prochain épisode ne portera pas, une fois encore, le nom de Pascal Bovis.