Le Clermontois Baptiste Jauneau prépare déjà sa reconversion bien loin du rugby !
Le Clermontois Baptiste Jauneau prépare déjà sa reconversion bien loin du rugby !
Le jeudi 16 octobre 2025 à 13:18 par David Demri
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Quand il n’est pas sur le terrain avec l’ASM Clermont, Baptiste Jauneau troque son short de rugby pour un bleu de travail.
À seulement 21 ans, le capitaine auvergnat a décidé de préparer l’avenir en suivant une formation en peinture et rénovation comme l’explique La Montagne.
Chaque semaine, quand son emploi du temps le lui permet, il rejoint les ateliers avec les autres apprentis. Là, plus question de mêlées ou d’essais : il apprend à poser de l’enduit, manier une ponceuse ou coller du papier peint. Une passion venue de ses parents, bricoleurs dans l’âme.
« Ma mère et mon père adorent le bricolage. J’ai été amené à en faire très jeune. Ici, j’apprends à faire les choses proprement. Et puis, ça me permet de déconnecter du rugby », explique-t-il.
Cette envie d’apprendre un nouveau métier n’est pas un simple passe-temps. Le demi de mêlée prépare déjà sa reconversion et souhaite un jour pouvoir rénover ses futurs biens immobiliers.
Avec l’aide de Marion Rabeyrolles, responsable de la reconversion à l’ASM, il a trouvé une formation adaptée.
« À 21 ans, c’est assez rare de voir quelqu’un d’aussi déterminé dans ses choix. Il veut apprendre, investir, et peut-être même créer son entreprise un jour », souligne-t-elle.
Ses professeurs ont vite remarqué son sérieux et sa précision.
« On craignait qu’il s’ennuie, mais pas du tout. Il est minutieux et apprend très vite. Certains mettent six mois à maîtriser l’enduit ; lui y est arrivé en quelques jours », raconte Franck Guittard, son enseignant.
Même ses coéquipiers ont commencé à profiter de ses nouveaux talents. Entre deux matchs, Jauneau donne parfois un coup de main pour quelques petits travaux.
Pour le jeune capitaine, cette double vie est un équilibre parfait : le rugby pour l’adrénaline, la rénovation pour la concentration. Et à en croire ses professeurs, s’il décidait un jour de raccrocher les crampons, il aurait déjà tout pour réussir… dans le bâtiment.
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Il n’y a pas de sots métiers !