Le Corvec : « C’est la vie…» (lindependant.com)
Le Corvec : « C’est la vie…» (lindependant.com)
Le jeudi 7 avril 2011 à 15:44 par David Demri
Publicité
Grégory, que représente Toulon pour vous ?
C’est ma ville, celle où je suis né, celle de mon enfance où j’ai vécu. J’y ai toute ma famille, mes amis d’enfance, cela représente beaucoup de choses pour moi. Toulon c’est le RCT, le soleil, la Méditerranée, la Côte d’Azur. C’est plein de souvenirs, une belle région, même si Toulon n’est pas la ville du siècle en elle-même.
Vous retrouvez-vous toujours dans ce que véhicule aujourd’hui cette équipe varoise ?
Je ne pense pas qu’au niveau de l’équipe car il y a beaucoup d’étrangers même s’ils ont gardé des valeurs. Mais, celà n’a rien à voir avec le Toulon des années 80 où il n’y avait que des Toulonnais. C’est aussi un autre rugby, ils ont évolué avec un gros budget, des joueurs avec de grands noms et cela reste une grande équipe.
Culturellement parlant, l’esprit toulonnais y est-il toujours ancré ?
Je pense que Pierre Mignoni et Laurent Emmanuelli (les deux seulsavec lesquels Le Corvec à jouer au RCT, ndlr)inculquent des valeurs aux étrangers. Ils font de bons matches et ont l’air de respecter les valeurs de ce club. Ils véhiculent la même chose qu’il y a quelques temps.
Les excès, les coups de gueule d’un président comme Mourad Boudjellal sont-ils typiquement toulonnais ?
Oui, c’est assez toulonnais. Après, il gère le club comme il en a envie. Il est assez expansif, il s’exprime beaucoup dans la presse. Il fait les choses comme il l’entend.
Quelles sont les caractéristiques du RCT ?
Toulon, c’est une équipe qui met beaucoup de combat, qui possède une bonne conquête. Elle se base sur des individualités qui sont au-dessus de la moyenne. Il va falloir cadenasser leur conquête, on sait qu’ils ne lâchent rien. Même si en début de match ils peuvent parfois ne pas être prêts tout de suite, ils reviennent toujours forts. C’est une équipe qui nous ressemble un peu.
Le fait de ne pas disputez ce match est-il un crève-coeur ?
C’est la vie d’un sportif. Des joueurs blessés auraient aimé être là, moi je suis suspendu. C’est vrai que depuis des années nous parlons de ce quart de finale de Coupe d’Europe à Barcelone. Moi, je n’y serai pas, et bien c’est la vie. J’ai vécu de grands moments, des choses un peu plus difficiles mais je vais encourager mes potes et faire le maximum pour être derrière eux. Même si je ne suis pas acteur, les encouragements sont toujours importants.
Comment imaginez-vous ce quart barcelonais ?
Cela va être un grand moment. Il y aura 45 000 Catalans, ça va être un match fabuleux à vivre. Ce sera une grande fête, avec tout un peuple derrière l’USAP. A nous de sortir le grand match pour atteindre notre demi-finale.
La pression autour de cet événement attendu depuis des années peut-elle être un danger pour l’USAP ?
Depuis quelques années, nous sommes habitués à avoir la pression. Ces trois dernières saisons, on a vécu des finales, des demi-finales, maintenant on sait comment se passent les grands rendez-vous. On le prépare sereinement.
Serez-vous auprès de vos partenaires dans les vestiaires de Montjuïc ?
Oui, Bernard (Goutta) et Jacques (Brunel) m’ont proposé de venir. Je serai avec mon équipe, mon club, l’USAP.
Ce geste vous touche-t-il ?
Bien sûr, il me touche. Même si je ne suis pas sur le terrain, je suis concerné. je ferai tout le nécessaire possible pour que mes collègues soient dans de bonnes dispositions.
Publicité
Comments are closed.
Le Corvec était un leader, qui joue toujours avec ses tripes, c'est vrai. Mais qu'est-ce que j'étais content de le voir partir, lui !
1 carton jaune par match à l'époque, à peine moins 10 ans plus tard…
Du talent, et de la niaque, il en a toujours eu. Par contre, y s'est jamais fait greffer un cerveau !
Oh ! Greg ! Les années 80 c'était :
Bianchi l'aixois
Tordo le niçois
Melville le sudaf
Braendlin le Suisse
Tremouille l'aurillacois
Cauvy le gône
Belle équipe locale, c'est c'laaaa oui.
Je veux bien revenir en arriére mais pas de 31 ans !!!