Le LOU honteux suite à la défaite à domicile contre une équipe qui n’avait plus gagné un match depuis un an !
Le LOU honteux suite à la défaite à domicile contre une équipe qui n’avait plus gagné un match depuis un an !
Le dimanche 7 décembre 2025 à 1:24 par David Demri
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Newcastle n’avait plus gagné depuis un an. Dernier de son championnat. Une équipe annoncée à l’agonie. Pourtant, sur la pelouse de Gerland, c’est bien le LOU qui a courbé l’échine, dépassé dans l’impact, absent dans l’intensité, incapable de produire le moindre éclair. La soirée a viré à la stupéfaction.
Le contraste est saisissant. Un club finaliste en 2025, vainqueur du Challenge en 2022, attendu pour imposer son rythme… et qui s’écroule face à la lanterne rouge anglaise. Les joueurs de Tom Christie, élu homme du match, ont célébré comme une délivrance. Le stade, lui, a assisté à la face la plus terne du collectif lyonnais : courageux, oui, mais désordonné, sans souffle, sans plan, sans âme.
Lyon a reculé toute la soirée, subissant la puissance anglaise et multipliant les approximations. Avec seulement 38 % d’occupation et 42 % de possession, l’équipe a passé son temps sous pression, piégée dans son camp, incapable de se libérer. Les avants de Newcastle, eux, ont pilonné sans relâche et ont transformé leurs ballons portés en deux essais symboliques de la domination anglaise.
Les éclairs lyonnais ont été rares. Une première inspiration avec Mathiron après une belle séquence (15e). Une seconde signée Shvangiradze, bien servi après un mouvement Couilloud–Mathiron (45e). Juste assez pour rester au contact, jamais pour contrôler. Car chaque avancée lyonnaise a été effacée par une faute, un mauvais choix, une gestion défaillante du tempo.
Le tournant est brutalement arrivé. « Le tournant, c’est notre occasion à un quart d’heure de la fin, alors qu’on est en supériorité numérique, explique Julien Puricelli via Le Progrès. On a une possession à un mètre de la ligne anglaise. Mais il y a une forme de précipitation. Couilloud se fait intercepter sur une longue passe. Ce n’était clairement pas le meilleur choix. On prend un essai sur l’action suivante. »
Lyon a même perdu la maigre consolation du bonus défensif. Un troisième essai de Spencer est venu entériner la débâcle. Tout s’est effondré, y compris la confiance.
Puricelli l’avoue sans détour. « Ce match devait être important pour se refaire un petit capital confiance avant de recevoir Toulouse », souffle-t-il, avant de conclure, fataliste : « Résultat, on se remet la tête à l’envers. »
Gerland espérait une soirée de relance. Il a eu un électrochoc.
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