Le LOU Rugby furieux contre l’EPCR !
Le LOU Rugby furieux contre l’EPCR !
Le vendredi 30 mai 2025 à 10:32 par David Demri
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La finale de la Challenge Cup perdue contre Bath n’a décidément pas fini de laisser des traces dans les rangs lyonnais. Quelques jours après leur revers à Cardiff, les joueurs du LOU tentent de tourner la page.
Mais l’annonce de la suspension de Sam Underhill, sanctionné a posteriori pour un geste jugé dangereux, ravive une incompréhension palpable au sein du club rhodanien.
Ce jeudi matin, le groupe lyonnais s’est retrouvé pour une unique séance d’entraînement en amont de son déplacement à Toulouse, prévu ce dimanche à 17h30.
« On avait envie de se vider la tête collectivement », confie Théo Millet via Le Progrès. « On l’a fait à travers des activités sportives autres que le rugby, tels du golf ou du foot, en équipe. Cela nous a permis de retrouver un peu de joie de vivre, parce que ce genre de défaite fait forcément mal à la tête. »
Mais cette tentative de guérison morale a été bousculée par une décision disciplinaire venue raviver la douleur : la commission indépendante de l’EPCR a suspendu Sam Underhill pour quatre semaines. L’instance a estimé que le troisième ligne de Bath « avait plaqué Davit Niniashvili d’une manière dangereuse qui méritait un carton rouge » – une sanction qui n’avait pas été infligée en direct, l’arbitre écossaise Hollie Davidson s’étant contentée d’un carton jaune.
Un jugement rétroactif qui a fait bondir les Lyonnais, encore marqués par l’issue frustrante de la finale. « J’ai du mal à comprendre pourquoi, au vu des mêmes images, les membres de cette commission disent qu’il méritait un carton rouge, alors que les arbitres présents à Cardiff ne l’ont sanctionné que d’un carton jaune », s’interroge Maxime Gouzou.
Théo Millet, lui aussi, n’a pas caché sa perplexité :
« Je ne comprends pas trop à quoi sert cette commission. L’arbitre, les juges de touche et l’arbitre vidéo ont pris une décision vendredi soir. Ils l’ont jugé et acquitté sur le terrain. Il a été rejugé et reconnu coupable. Chacun a son propre avis là-dessus. Nous, on a le nôtre, mais ça ne sert à rien de revenir dessus. On doit avancer parce qu’on a un grand match à préparer face au Stade Toulousain. Et puis, ça ne changera pas le résultat de la finale… »
Le scénario aurait-il pu basculer si le LOU avait bénéficié d’une supériorité numérique pendant plus de cinquante minutes ?
Le staff se veut lucide. « Peut-être, mais on aurait eu beaucoup de difficultés à gagner », admet l’entraîneur de l’attaque AB Zondagh. « Il y avait trop d’imprécisions dans notre jeu pour espérer remporter cette finale. On l’a vu notamment en fin de première mi-temps. On n’a jamais vraiment maîtrisé ce match. Je ne pense pas que la marche était trop haute. On n’a simplement pas joué à notre niveau. »
Le coup est dur, la frustration tenace, mais le calendrier ne laisse pas de répit. Place désormais à une confrontation capitale contre le Stade Toulousain. Et si les regrets ne changent pas l’issue d’une finale, ils pourraient bien nourrir l’ambition d’un rebond.
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1 Commentaire
ils n’était pas furieux , lorsque contre le Rct , l’arbitre dans le premier quart d’heure de jeu ,a omis un déblayage a la tête de Priso qui le blesse et l’oblige a sorti ,en plus de ça ,c’est nous qui ramassons un carton jaune et essai de pénalité sur la touche suivante….
leur staff est lucide ,même avec ce rouge ,il n’était pas au niveau ce week-end