Le maintien de Carcassonne en Pro D2 pourrait être un véritable miracle : Explication !

Le maintien de Carcassonne en Pro D2 pourrait être un véritable miracle : Explication !

Le lundi 25 août 2025 à 15:43 par David Demri

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Le retour de Carcassonne en Pro D2 après son titre en Nationale est perçu comme une mission de survie. D’après un sondage réalisé par Midi Olympique auprès des entraîneurs de la division, douze sur seize estiment que l’USC redescendra dès cette saison.

Un constat brutal qui souligne l’écart jugé encore trop grand entre la Nationale et l’antichambre du Top 14.

Les exemples récents parlent d’eux-mêmes. Nice, Rouen, Massy ou encore Bourg-en-Bresse ont tous échoué à s’installer durablement. Dax ou Soyaux-Angoulême ont, eux, réussi à déjouer les pronostics, mais la tendance reste claire : pour un promu, se maintenir en Pro D2 relève de l’exploit.

La recette d’un maintien impossible ?

Le chemin est pourtant connu : accepter de jouer le maintien, bâtir un plan de marche réaliste et engranger chaque point comme une victoire en soi. Neuf ou dix succès suffisent en général, mais cela implique d’assumer une vingtaine de défaites dans la saison. Une épreuve autant mentale que sportive.

À Carcassonne, l’équation est simple : transformer le stade Albert-Domec en citadelle imprenable et aller chercher quelques coups à l’extérieur. Le calendrier ne sera pas tendre avec quatre déplacements lors des six premiers matchs, face à Aurillac, Nevers, Mont-de-Marsan et Béziers.

« Notre premier bloc sera très exigeant avec les sorties à Aurillac, Nevers, Mont-de-Marsan et Béziers et les réceptions de Oyonnax et Agen. Voilà, ces six premiers matchs vont dicter la suite. On ne veut surtout pas subir ce Pro D2 », confiait Romain Manchia cet été.

Un miracle à construire

Avec l’expérience de Bernard Goutta et l’énergie d’un groupe qui sait d’où il vient, Carcassonne n’aura pas le droit de rêver trop grand. Mais dans ce championnat réputé pour ses surprises, impossible de les condamner d’avance.

Pour l’USC, l’histoire du maintien reste à écrire.

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