Le manager de Castres fait son mea culpa juste avant de défier Toulouse

Le manager de Castres fait son mea culpa juste avant de défier Toulouse

Le samedi 27 septembre 2025 à 11:52 par David Demri

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Le Castres Olympique s’avance vers son déplacement à Toulouse avec un souvenir amer en tête. Le 6 avril dernier, les Tarnais avaient vécu l’une de leurs soirées les plus noires, balayés 52 à 6 au Stadium.

Un affront qui reste dans toutes les mémoires et que Xavier Sadourny n’élude pas.

Il a fait son mea culpa via La Dépêche :

« Très honnêtement, j’avais très mal préparé ce match à Toulouse la semaine qui précédait. On était passé à travers. J’avais zappé cette notion de derby. Il y avait tout un contexte, le Stadium… On y était arrivé comme un match normal alors que ce n’en est pas un. »

Cette défaite historique, la plus lourde subie par le CO à Toulouse, a piqué l’orgueil.

Le manager castrais assume :

« Oui car l’ego a pris un coup puisqu’on a concédé la plus lourde défaite à Toulouse pour le Castres Olympique. On avait fait tourner. Je m’étais trompé. Le lundi, mea culpa et on est reparti au boulot. On avait bien débriefé et su rebondir. Maintenant, c’est un autre contexte, une autre histoire, dans un autre stade, même si c’est à Toulouse. J’ai envie de dire qu’on a mieux préparé le match mais ça ne garantit rien. »

Cette fois, pas question de galvauder le rendez-vous. Malgré trois matchs éreintants et une réception du Racing 92 à venir, le staff n’a pas opté pour un turnover massif.

L’équipe alignée samedi soir (21h, Canal+) sera compétitive, avec seulement quelques ajustements destinés à gérer les temps de jeu et à entretenir la concurrence interne.

Dans le vestiaire, la pression monte. Paul Jedrasiak, débarqué l’an dernier de Clermont, a vite compris que ce derby dépassait le cadre sportif.

« On veut montrer un visage différent. Pas en fanfaronnant avant le match dans les médias car on sait que ce sera compliqué. La semaine précédent Toulouse ne ressemble à aucune autre. Tu sens la pression avec les supporters. Quand tu vas faire tes courses, on te parle de ce week-end. On te dit : ‘Alors, t’es prêt ?’ »

Et parce que chaque détail compte, les Castrais ont changé leurs habitudes : cette fois, ils partiront pour Toulouse le jour même. « L’an dernier, on est parti la veille et on en a pris 50. Là, on va partir le jour même. C’est tout, ça ne va pas plus loin que ça », sourit l’entraîneur.

Le message est clair : Castres ne veut plus subir. Le CO rêve d’un derby de rachat.

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