Ce dimanche après-midi, Edimbourg accueillera le Rugby Club Toulonnais à l’occasion de la 1ère journée de la Champions Cup.

Interrogé via L’équipe, le manager d’Edimbourg Sean Everitt s’est confié sur cette rencontre très importante.

Ce-dernier a notamment demandé à ses joueurs de ne pas être trop impressionnés par l’équipe Varoise. Extrait:

« Jouer Toulon d’entrée, c’est un gros morceau. Depuis quelques années ce club s’est construit un collectif solide, complet, avec une bonne profondeur de banc. Ils sont troisièmes du Top 14, ça en dit long. À mes joueurs, je dis de ne pas être impressionnés. Pour ça, on va s’appuyer sur l’expérience de nos internationaux de retour de la tournée de novembre.

Des joueurs comme Grant Gilchrist (deuxième-ligne, 35 ans, 84 sélections), Ewan Ashman (talonneur, 25 ans, 29 sélections), Duhan Van der Merwe (ailier, 30 ans, 52 sélections), Darcy Graham (ailier, 28 ans, 50 sélections) ont l’habitude de se frotter à de grosses équipes. Et puis aussi, on veut capitaliser sur l’énergie et la joie de retrouver la Coupe des champions après deux ans d’absence. Toulon représente un défi et l’envie doit surpasser l’appréhension.

Mais ici, à Édimbourg, nous regardons beaucoup le Top 14. Vous avez des gros gabarits, des équipes très solides en conquête et dans les rucks, d’excellents athlètes capables de gagner leur un-contre-un. Notre défense devra être au niveau de Toulon, qui contre-attaque bien. »

Il cite deux joueurs Toulonnais très dangereux à ses yeux. Extrait:

« Ben White, évidemment. Et puis Melvyn Jaminet, excellent dans le jeu au pied et sous les ballons hauts. Mais, honnêtement, Toulon a des joueurs dangereux dans toutes ses lignes. »

Il explique ensuite pourquoi ce match entre Edimbourg et Toulon s’annonce passionnant. Extrait:

« D’une, parce que c’est notre grand retour dans la compétition ! De deux, parce que nous jouons un rugby excitant, nous aimons faire vivre le ballon, exactement comme Toulon. On a deux équipes qui savent divertir le public. Ce sera un beau spectacle. Jetez un oeil à notre numéro 6, Liam McConnell, qui réalise de très belles performances. Et bien sûr Darcy Graham, star de l’équipe d’Écosse, ou encore Duhan Van der Merwe. »

Pour conclure, il exprime sa philosophie de jeu, lui qui est Sud-Africain. Extrait:

« Nous autres, Sud-Africains, on aime sortir de chez nous, explorer le monde, apprendre et comprendre. Pour Franco et moi, c’est aussi l’occasion de progresser, de découvrir d’autres environnements. Et en même temps, cela permet d’apporter un style différent aux équipes écossaises.

Chez nous, le jeu est plus proche de celui de la France : beaucoup autour de la conquête. En Écosse, il faut jouer un peu plus vite, avec des attaques plus structurées qu’en Afrique du Sud. Les joueurs écossais se préparent très bien parce qu’ils le doivent, tandis qu’en France ou en Afrique du Sud, on se repose davantage sur le talent naturel. »