Le week-end a été particulièrement agité du côté de Brive, plongé dans une période de turbulences après un début de saison très en dessous des attentes. Avec trois défaites consécutives et une 8ᵉ place inquiétante au classement, le club corrézien, pourtant détenteur du plus gros budget de Pro D2, voit ses ambitions de remontée en Top 14 sérieusement compromises.

Après le revers à domicile contre Soyaux-Angoulême, le président Thierry Blandinières avait maintenu sa confiance en son manager David Darricarrère. Mais la défaite à Aix-en-Provence, conjuguée à la manière, a ravivé les tensions internes.

Les discussions ont fusé tout le week-end entre dirigeants et membres du staff. Objectif : provoquer un électrochoc avant qu’il ne soit trop tard.

Selon Midi Olympique, une solution interne avait été envisagée dès samedi : rappeler Pierre-Henry Broncan sur le terrain, lui qui occupe actuellement un rôle de directeur du rugby sans intervention directe sur l’équipe première.

En fin de contrat en juin prochain, Broncan a toutefois refusé la proposition. Il devrait donc conserver ses fonctions actuelles pour l’instant.

Un statu quo fragile jusqu’à la trêve

Face à cette situation, la direction a décidé de maintenir le statu quo jusqu’à la fin du bloc actuel. Darricarrère reste donc en poste pour les deux prochaines semaines, qui s’annoncent décisives avec la réception de Mont-de-Marsan puis un déplacement périlleux à Béziers.

Mais la pression est énorme. Le staff, composé notamment d’Arnaud Mela, Goderdzi Shvelidze et Saïd Hirèche, tente de remobiliser un groupe en plein doute.

En coulisses, la piste Franck Azéma, récemment libéré de l’USAP, a également été évoquée.

Reste à savoir si le CAB saura redresser la barre avec les hommes en place ou si un nouvel entraîneur devra être appelé pour sauver la saison.

Une chose est sûre : à Brive, la patience a atteint ses limites.