Le pesage du Stade Aimé-Giral en grand danger : Explications !

Le pesage du Stade Aimé-Giral en grand danger : Explications !

Le lundi 22 septembre 2025 à 19:32 par David Demri

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Au lendemain des incidents survenus lors de la réception du Racing 92 (15-28), samedi soir à Aimé-Giral, l’USAP tente de limiter la casse.

Entre l’envahissement de terrain d’un spectateur et les jets de bière venus des tribunes, le club catalan, déjà sous le coup d’un sursis, risque une sanction sévère de la part de la commission de discipline. Son directeur général, Bruno Rolland, s’est exprimé avec fermeté via Midi Olympique.

Une condamnation claire des débordements

Interrogé sur ces événements, Bruno Rolland a tenu à marquer sa désapprobation :

« Avant toute chose, le club condamne toute forme de violence et d’agissements de ce type. Ce n’est pas représentatif de nos supporters qui sont, certes, chauvins et passionnés. Le comportement d’une minorité vient tout noircir, c’est le problème. Nous avions mené un gros travail de prévention auprès des clubs de supporters mais on ne peut tout maîtriser. »

Un spectateur placé en garde à vue

Concernant l’intrusion sur la pelouse, le dirigeant précise :

« Au cours de l’accrochage entre joueurs, un spectateur, que je ne qualifierai pas de supporter, est passé de l’autre côté de la main courante. Il faut noter qu’il n’y a eu aucune violence de commise. Il n’a fait que s’approcher. Il a été immédiatement interpellé par la sécurité et a été directement sorti du stade. Il a été conduit au commissariat de police où il a été placé en garde à vue. »

Bruno Rolland ajoute que l’USAP a porté plainte et que l’individu, souffrant d’une altération du discernement selon les informations transmises, a déjà écopé d’une interdiction de stade de six mois.

Des mesures envisagées pour le pesage

Si l’envahissement est pris très au sérieux, les jets de bière pourraient également avoir des suites.

« Concernant les jets de liquide sur les joueurs, nous étudions les images de vidéosurveillance. Si on parvient à les identifier, nous porterons plainte systématiquement et nous ferons tout pour les exclure », assure le directeur général, qui reconnaît que le pesage d’Aimé-Giral pourrait être concerné : « Oui. Et d’ailleurs, on se pose la question de prendre des mesures pour le pesage, d’y renforcer la sécurité. Ça fait partie des sujets sur la table. »

La menace du sursis

Déjà sanctionné en juin dernier après l’access-match contre Grenoble, l’USAP est sous la menace d’une suspension de stade.

Un risque bien présent, comme le rappelle Bruno Rolland :

« Par rapport aux incidents survenus à Grenoble qui nous ont valu ce sursis, d’ailleurs, nous avions fait appel. Mais, avec l’été, il n’a pas encore été traité. Grenoble a eu gain de cause en appel, on espère qu’il en sera de même pour nous. »

Vers une délocalisation en Espagne ou dans l’Hérault ?

En cas de révocation du sursis, le club serait contraint de délocaliser une rencontre à plus de 75 km de Perpignan. « Si le sursis venait à être révoqué, cela nous obligerait à délocaliser une réception à plus de 75 km. On essaye d’anticiper, on regarde ce qui peut être fait en Espagne ou dans l’Hérault. On sait que le couperet peut tomber », conclut le directeur général.

L’USAP avance désormais sous la menace d’une sanction qui pourrait priver Aimé-Giral de ses supporters lors d’un rendez-vous clé de la saison.

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