Le phénomène Sonny Bill Williams

Le phénomène Sonny Bill Williams

5 octobre 2011 - 22:59

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Sonny Bill Williams sera-t-il LE joueur de cette Coupe du monde ? C’est en tout cas pour le moment le rugbyman qui fait le plus parler de lui à l’heure des matches de poule. Jouera, jouera pas ? Au centre ou à l’aile de l’attaque ? Le centre surpuissant des All Blacks attire tous les objectifs et toutes les plumes. Mais pas seulement, puisque sur le terrain cet ancien international treiziste, aujourd’hui premier centre de la Nouvelle-Zélande, est un danger public pour les défenses adverses. L’imprévisible SBW est surveillé comme le lait sur le feu, ce qui lui vaut de souvent se retrouver avec un, deux voire trois joueurs sur le râble lors de ses prises d’intervalle. Il peut alors régaler le public de ses fameuses chisteras. Sa marque de fabrique est une aubaine pour ses coéquipiers alors libres d’exploiter les trous dans le rideau défensif adverse. Un geste maitrisé (presque) à la perfection qui participe à la construction de sa légende déjà alimentée par ses frasques en dehors du carré vert.

Le treiziste devenu star du quinze
Avant de devenir une des pièces maîtresse de l’armada de Graham Henry, SBW a quelque peu défrayé la chronique lorsqu’il a abandonné le rugby à XIII et son Océanie natale pour jouer à XV, qui plus est en France. Une attitude qui lui a valu d’être élu l’homme le plus détesté d’Australie en 2008. Boxeur à ses heures, le Kiwi ne passe qu’une saison au RC Toulon avant de retourner au pays.  Mais c’est dans le Var qu’il se révèle réellement aux yeux du monde avec sa faculté à passer après contact et son «potentiel exceptionnel» dixit Philippe Saint-André, son entraîneur à l’époque. Aux côtés de Carter et McCaw aux Crusaders, le beau bébé d’1m91 pour 110 kilos a encore progressé. Toujours plus déroutant pour ses adversaires, il allie aujourd’hui à sa mobilité en attaque, une défense solide sur l’homme et un bon jeu au pied. D’où un certain casse-tête pour le sélectionneur néo-zélandais qui ne sait plus où positionner cet «extraterrestre» devenu incontournable sous le maillot des Blacks après seulement neuf capes.

Du talent à revendre
Altruiste au centre, Sonny Bill Williams devient un formidable finisseur au bout de l’attaque. Positionné à l’aile face aux valeureux Japonais, l’ex-Toulonnais a marqué les esprits dont celui de Graham «grincheux» Henry grâce à ses deux premiers essais sous le maillot des Blacks lors du large succès de la Nouvelle-Zélande (83-7). Une première pour lui habituellement placé au centre pour sa capacité à jouer dans les espaces.  «Je n’avais jamais joué ailier de ma vie mais de pouvoir y jouer et simplement faire le maximum, c’était bon.» En concurrence avec Ma’a Nonu et Conrad Smith au poste de perforateur de défense, Sonny Bill montre aujourd’hui qu’il peut aussi faire le bonheur des Blacks à un poste exigeant. «Il y a plus d’espace libre mais il faut trouver le bon moment pour arriver lancé quand on reçoit le ballon.» Très appliqué, Williams profite de l’expérience de joueurs expérimentés comme Mils Muliaina ou de spécialistes du poste comme Israel Dagg pour apprendre les ficelles du métier d’ailier. «Il faut beaucoup communiquer, notamment en défense pour couvrir le 15 et ensuite se repositionner» précise-t-il.

«Un rêve devenu réalité»
A seulement 26 ans, Sonny Bill Williams possède le talent et les capacités pour inscrire son nom au Panthéon des plus grands joueurs All Blacks. Déjà comparé à la légende vivante du rugby mondial Jonah Lomu.

Source Le Figaro

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  1. le flankiste 6 octobre 2011 at 00h

    :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    mort de rire!

    t'es un grand malade Alex. 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen:

    c'est pour ça que je t'apprécie et que je t'estime. 😉

    (appele moi demain, j'ai plus ton tel! 😉 )

  2. le flankiste 6 octobre 2011 at 00h

    il a 15 jours l'article! :mrgreen: :mrgreen:

  3. Mika 6 octobre 2011 at 00h

    le kiwi ne passe qu'une saison au toulon…. okkkkkk

  4. Joël 6 octobre 2011 at 07h

    Et oui Mika, c'est en effet deux saisons. Mais comme son entraineur ne sait trop où le mettre, qu'il vienne jouer en premier centre à Toulon, le meilleur moyen de se faire regretter. Il y créera des espaces pour notre Bastareaud bulldozer et lui permettra enfin d'aller à dame…

  5. Diabolo 6 octobre 2011 at 10h

    2 saisons de présence mais combien de temps de jeu en tout?

  6. eric.7283 6 octobre 2011 at 15h

    il est très fort sonny…mais la vraie plaque tournante,le vrai patron et le meilleur centre du monde est et restera…conrad smith. faut que mourad le prenne chez nous ce mec ! avec wilko en 10 et basta en 13 + giteau pour effectuer une rottion sur les 3 postes ce serait parfait.(je ne parle de lovo car sera peut-être plus là.et donc smith pour le remplacer).

  7. eric.7283 6 octobre 2011 at 15h

    rottion= rotation

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