Le demi de mêlée de l’Aviron Bayonnais Maxime Machenaud annonce qu’il souffre d’une rupture des ligaments croisés du genou droit, ce qui devrait lui faire manquer une grande partie de la saison. À 36 ans, il indique toutefois ne pas vouloir raccrocher.

Un coup très dur. Sorti blessé lors de la défaite de Bayonne sur la pelouse de la Section Paloise (47-24), le demi de mêlée de l’Aviron Bayonnais Maxime Machenaud en sait malheureusement plus sur la durée de son indisponibilité. Malheureusement, car elle sera longue…

Victime d’une rupture d’un ligament croisé du genou droit, d’une entorse du ligament latéral interne de grade 3 et d’une entorse d’une cheville, l’international français (38 sélections) devrait manquer une grande partie du reste de la saison, voire la totalité – contrairement à ce qu’indiquait RMC Sport dans un premier temps.

Entré à la 54e du match, Maxime Machenaud s’était effondré 14 minutes plus tard à la suite d’un choc avec son coéquipier, le pilier Emerick Setiano, ce dernier retombant sur le genou du n°9 bayonnais. Les images de Machenaud sortant en pleurs du terrain, sous le regard inquiet de son staff et de son épouse descendue des tribunes, avaient fait craindre le pire. Ce que Machenaud confirme ce mardi soir.

« J’ai espéré un peu suite aux images d’hier mais le verdict est sans appel : rupture des ligaments croisés, entorse du ligament latéral interne grade 3 et entorse de la cheville. J’avais senti mais il m’est difficile de trouver les mots », écrit le joueur sur les réseaux sociaux.

Dévasté par la nouvelle, Machenaud promet toutefois de ne pas raccrocher :

« Ma réaction a été extrême parce que j’ai pensé fin de carrière. À 36 ans, c’est sûr, je ne suis plus au début de ma carrière. Mais croyez-moi, je ne suis pas à la fin, pas prêt à tourner la page et pas prêt à arrêter. Je me lance le défi de revenir avant la fin de la saison et de ne pas arrêter ma carrière cette année car il n’en était déjà pas question avant cette blessure. J’aime trop ce sport, j’aime trop ce terrain, et j’ai encore, je le sens, de belles aventures humaines et sportives à vivre. J’ai envie que mes enfants me voient jouer, me voient me battre, me dépasser dans ce jeu dont je ne peux me passer jusqu’à ce que mon corps et ma tête me le demandent simultanément. Le défi est grand, mais je suis prêt. Et c’est ce qui m’a toujours fait avancer. »

Via RMC Sport