Le point sur le Stade-Français et Toulon avant leur opposition
Le point sur le Stade-Français et Toulon avant leur opposition
Le dimanche 24 septembre 2017 à 12:30 par David Demri
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Le Stade Français et Toulon, opposés dimanche (16h50) en Top 14, ont entamé un nouveau cycle sur des bases différentes: plutôt encourageante pour les Varois, emmenés par la tête d’affiche Fabien Galthié et un recrutement clinquant, davantage inquiétante pour les Parisiens, plus discrets sur le marché cet été.
Moteurs en rodage
Le retard à l’allumage des Parisiens (13e après trois défaites) peut s’expliquer par « les changements à l’intersaison« , d’après le nouvel entraîneur des arrières, avec la promotion au poste de manager de Greg Cooper et l’arrivée à ses côtés de Dupuy et Olivier Azam (avants). Mais « beaucoup de joueurs étaient quand même là l’année dernière, ils connaissent foncièrement notre système de jeu », nuance l’ancien demi de mêlée.
Dans le détail, les Parisiens sont beaucoup trop perméables en défense, la deuxième plus mauvaise du championnat, et manquent de réalisme en attaque: « Clairement, on ne marque pas assez… C’est récurrent et embêtant par rapport à notre type de jeu », estime Dupuy, dont l’équipe manque également de densité physique.
L’ADN toulonnaise a elle profondément changé avec l’arrivée de Galthié, adepte d’un jeu beaucoup plus ouvert que celui pratiquée sous Richard Cockerill. Une mutation qui prend du temps pour être assimilée, même si le RCT (6e) a meilleure mine que son adversaire. Plus lentement qu’espéré? « On a plus de difficultés sur les deux derniers matches (20-16 contre Toulouse, 20-43 à Montpellier) pour mettre du mouvement. Il faut mettre les choses dans l’ordre mais on reste au début du championnat« , estime Sébastien Tillous-Borde. « On est aussi beaucoup de nouveaux, ça prend du temps pour rentrer dans le moule, peut-être plus que ce qu’on espérait« , affirme de son côté Hugo Bonneval.
Tôle froissée
Autre explication fournie pour expliquer ces débuts, le nombre de blessés importants dans chaque camp. « Cela nous pénalise dans la rotation notamment » a ainsi déclaré Galthié, qui ne peut pas faire tourner autant qu’il le souhaiterait. Notamment en troisième ligne, avec les absences de Duane Vermeulen, Charles Ollivon, Raphaël Lakafia ou Jean Monribot. Auxquelles s’ajoutent les blessures de Juandre Kruger, Bryan Habana ou encore François Trinh-Duc.
Côté parisien, Dupuy a décompté « une vingtaine de blessés« , dont des cadres comme Jonathan Danty, Djibril Camara, Rémy Bonfils (de retour comme remplaçant dimanche), Laurent Sempéré, Heinke van der Merwe… « C’est pesant. Donc c’est compliqué pour s’entraîner, faire passer les messages, on est toujours entre-deux », lâche Dupuy.
Finitions standard et luxe
Ces indisponibilités ont également perturbé la préparation du Stade Français — « on a bricolé », selon Sergio Parisse — qui a de toutes façons abordé la saison avec un effectif amoindri par le départ de plusieurs éléments majeurs (Slimani, Bonneval, Ross, Lakafia, Doumayrou, Sinzelle, Genia). Non compensés qualitativement lors d’un marché où la nouvelle direction, arrivée mi-juin, a eu peu de temps pour faire ses emplettes. Elle est donc allée chercher des joueurs indésirables ou en manque de temps de jeu (McLeod, O’Connor, Cittadini, Gau, Martial, en attendant Herrera) ou découvrant le Top 14 (Ensor, Meïté, Cerqueira).
Le recrutement varois a lui été beaucoup plus clinquant, avec les arrivées, entre autres, de Chris Ashton, JP Pietersen et Facundo Isa, en attendant celle prochaine du All Black Malakai Fekitoa. En plus de Lakafia et Bonneval, transfuges d’un Stade Français au pied du mur dimanche.
Source: lesechos.fr
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