Le retour de Thomas Ramos devait symboliser le renouveau d’un effectif toulousain sur le chemin de la plénitude. Mais la victoire éclatante contre le LOU (43-3) a été assombrie par une sortie qui en dit long : celle, les larmes aux yeux, de Paul Costes.

Le centre du Stade Toulousain, déjà freiné par une blessure au genou plus tôt dans la saison, a dû quitter ses partenaires en fin de première période, visiblement touché à la même articulation.

Une rechute qui tombe mal

L’image est forte et cruelle : Paul Costes en larmes, quittant la pelouse d’Ernest-Wallon sous les applaudissements.

Lui qui enchaînait enfin les performances convaincantes espérait jouer un rôle majeur dans la dernière ligne droite du Top 14. Mais une nouvelle alerte vient remettre en question sa disponibilité pour les échéances décisives.

Clément Poitrenaud s’est voulu rassurant à l’issue du match.

Le technicien Toulousain s’est confié via La Dépêche. Extrait:

« A priori, c’est le ligament latéral interne, je crois. Il est resté sur le terrain 5-10 minutes avec la blessure. Je pense que ce n’est pas trop grave, mais il a mis les béquilles par précaution. Il fera les examens, comme toujours, en début de semaine ».

Des propos nuancés qui laissent espérer un diagnostic moins inquiétant que redouté.

Objectif : être prêt pour les phases finales ?

Selon les premières estimations évoquées durant la diffusion, une absence de trois semaines pourrait être envisagée.

Un délai qui placerait Costes dans une course contre la montre pour espérer réintégrer le groupe toulousain en vue des demi-finales, prévues les 20 et 21 juin, voire de la finale du 28 juin au Vélodrome de Marseille.

Alors que Toulouse affrontera Perpignan samedi prochain pour clore la saison régulière, l’état de santé de Paul Costes sera scruté de près. Le centre toulousain, pilier offensif et prometteur, manque cruellement de réussite cette saison.

Mais si les examens confirment une blessure mineure, il pourrait encore rêver d’un retour au moment où les enjeux seront à leur paroxysme.

Affaire à suivre…