Le président de Clermont trop souvent absent ? Il répond aux critiques !

Le président de Clermont trop souvent absent ? Il répond aux critiques !

Le jeudi 4 septembre 2025 à 11:10 par David Demri

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Discret dans les médias, parfois critiqué pour son manque de présence au stade Marcel-Michelin, Jean-Claude Pats n’en demeure pas moins un président impliqué.

Ce lundi, avant de livrer un point financier à la presse, il a tenu à s’adresser directement à ses joueurs, autour d’un message clair, centré sur la nouvelle devise du club :

« ASM, l’émotion en fusion ».

Il s’est confié via La Montagne

« Je mesure à quel point ce club est source de bonheur et de fierté pour des dizaines de milliers de personnes. C’est la plus belle motivation que l’on puisse avoir, et c’est ce que j’ai rappelé aux joueurs ce matin (lundi). Dans le contexte actuel en France, beaucoup cherchent ces moments de bonheur où l’on peut s’oublier. Ici, au Michelin, c’est possible. Et nous devons faire beaucoup plus et beaucoup mieux. »

Présence physique rare, mais suivi permanent

À la tête de l’ASM depuis 2023, Pats partage son temps entre Clermont et ses lourdes responsabilités chez Michelin, où il gère un portefeuille estimé à 14 milliards d’euros.

Son agenda ne lui permet pas d’être chaque semaine au stade, ce qui nourrit parfois des reproches.

Lui assure que la distance ne change rien :

« Je sais ce que je fais pour le club, comme d’autres à l’ASM, et je n’ai pas plus de mérite qu’un autre. Tous les matins à 7 heures, je suis au téléphone avec Benoît Vaz (le directeur général de l’ASM) ainsi que tous les soirs entre 19 heures et 20 heures. On se parle deux fois par jour, peu importe où je me trouve : en Chine, aux États-Unis ou au Mexique…

Je suis en osmose permanente avec ce qui se passe dans le club. Le rôle de Benoît Vaz est de faire tourner le club au quotidien. Je le dis toujours en plaisantant : je ne serai jamais le président qui choisira la couleur des chaussettes. Je ne pense pas que ce soit ma valeur ajoutée. D’ailleurs, le président qui décide de tout et voit tout, je ne crois pas que ce soit sain. »

Un duo président-directeur général soudé

La gouvernance clermontoise repose sur une forte complicité avec Benoît Vaz.

Ce dernier insiste sur la méthode collégiale :

« Nous sollicitons toujours l’avis de l’autre sur de nombreux sujets, que ce soit le recrutement, l’organisation des services, le pilotage du club ou les projets impactants. » Et de préciser : « Aujourd’hui, nous sommes en parfaite harmonie, avec une entente à 2.000 %. Je tiens à ce qu’il soit informé au maximum. Je ne lui raconte pas toutes les petites histoires du club, mais tout ce qui est important et susceptible d’impacter la vie du club, il le sait forcément. »

Présent auprès des joueurs

Au-delà de la stratégie, Jean-Claude Pats cultive une proximité avec son effectif.

« J’aime être direct et franc avec les gens, les regarder dans les yeux, être simple et accessible. C’est ma manière d’être, que ce soit au club ou chez Michelin. Toutes les personnes méritent le même traitement. Mais je n’ai pas vocation à commenter les prestations match après match. Je suis toujours présent à domicile quand les joueurs arrivent dans les vestiaires, et pareil lors des déplacements. Je reste avec eux après les matchs, qu’on gagne ou qu’on perde, et je discute individuellement avec eux. »

Un président qui assume son rôle sans empiéter sur celui du staff sportif. « Un président qui préside », comme il aime le dire, que ce soit en Auvergne ou à l’autre bout du monde.

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