Le président de Grenoble veut demander une interdiction de déplacement des supporters de l’USAP !

Le président de Grenoble veut demander une interdiction de déplacement des supporters de l’USAP !

Le jeudi 3 juillet 2025 à 16:10 par David Demri

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La nouvelle saison n’a pas encore commencé que déjà, le FCG est au cœur de plusieurs polémiques. Alors que les blessures du dernier exercice restent vives, le président Patrick Goffi est revenu sur les turbulences extra-sportives, notamment les sanctions tombées après le barrage d’accession face à Perpignan, marqué par des affrontements dans les tribunes.

L’occasion aussi d’évoquer d’autres sujets brûlants, comme le dossier du centre d’entraînement et la situation tendue autour du Stade des Alpes.

Des tensions persistantes après les incidents

Le climat reste électrique du côté de Grenoble. À la suite des débordements en tribunes lors de la rencontre cruciale contre l’USAP, la Ligue a infligé au FCG une amende de 25 000 euros, ainsi que l’obligation de disputer son premier match à domicile loin de ses bases. Une double peine que Patrick Goffi juge sévère.

Ce-dernier s’est confié via Midi Olympique. Extrait:

« C’est une décision très regrettable, on attend de recevoir la notification officielle avant de faire appel. Il y a eu 16 matchs au stade des Alpes cette saison, sans jamais un incident. On avait renforcé les forces de police, prévenu qu’il pouvait y avoir des débordements. »

Le président isérois n’entend cependant pas en rester là. Si le FCG devait recroiser la route de Perpignan dans des circonstances similaires, il prévient :

« J’ignore quelle sera la sanction de Perpignan. Mais si on doit un jour recevoir de nouveau cette équipe dans le cadre d’un access-match, je demanderai au préfet l’interdiction de déplacement, comme cela se fait au foot. »

Le projet de centre d’entraînement ralenti, mais pas enterré

Sur le plan structurel, Grenoble avance, mais à petits pas. Le futur centre d’entraînement, pourtant essentiel à la montée en puissance du club, voit sa mise en œuvre freinée par des lenteurs administratives. Le président se montre cependant confiant sur sa concrétisation à moyen terme.

Des relations tendues avec les institutions locales

Autre sujet de crispation : l’avenir du FCG au Stade des Alpes. Si le club n’envisage pas de déménager, les conditions imposées par la collectivité locale sont jugées inacceptables par son dirigeant : « On va rester contraint et forcé, malgré le racket de la Métro (NDLR Grenoble Alpes Métropole) qui va obliger le club à augmenter ses tarifs. »

Entre frustrations institutionnelles et sanctions sportives, l’intersaison grenobloise est donc loin d’être de tout repos. Reste à voir si la sérénité pourra revenir à l’approche du coup d’envoi du championnat.

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