Samedi soir, Aimé-Giral a été le théâtre d’incidents lors du match entre l’USAP et le Racing 92. Un spectateur a tenté d’accéder au terrain tandis que des jets de bière ont été observés depuis la tribune du pesage.

Le président de l’USAP, François Rivière, a tenu à clarifier la situation et à exprimer sa fermeté.

Un spectateur neutralisé

À la 76e minute, un individu a escaladé une barrière, avant d’être immédiatement intercepté par les agents de sécurité.

« Nous avons 85 agents de sécurité et une cinquantaine d’agents bénévoles dédiés à l’accueil. Le supporter n’a jamais atteint la pelouse ni approché les joueurs ou les officiels. Il est resté derrière la ligne de touche », détaille Rivière via L’Indépendant.

Placé en garde à vue, l’homme a ensuite été hospitalisé. « Selon ses déclarations, il aurait cru devoir séparer une bagarre qu’il pensait distinguer sur le terrain », précise le président catalan.

Des jets de bière préoccupants

Dans le même temps, des projectiles de bière ont été lancés depuis le pesage. Aucun spectateur ni officiel n’a été touché et aucun rapport n’a fait état de plainte. Mais Rivière se veut intraitable : « Même si les faits n’ont causé aucun dommage, ils témoignent d’un comportement qui n’est pas acceptable pour le président que je suis et pour le peuple que nous représentons. »

Il rappelle que l’USAP avait déjà été visée par un incident similaire il y a un an et demi : « C’est une fois de trop. »

Discipline et sévérité

Alors que la commission de discipline doit statuer, Rivière souligne les différences de traitement :

« En appel, Grenoble a vu sa sanction allégée. De la même façon, notre propre sursis aurait pu être requalifié en simple rappel à l’ordre. » Il dit attendre la décision finale mais reste ferme sur le fond.

« L’intrus a été neutralisé immédiatement et son cas relève de la justice. Mais l’attitude de certains spectateurs, ivres et injurieux, ne peut plus être tolérée. »

Un club fragilisé par les incivilités

Au-delà du sportif, Rivière insiste sur les conséquences économiques : l’incendie de loges, survenu il y a trois mois, a déjà coûté près de 600 000 €, dont une partie non couverte par les assurances.

« Je refuse d’assumer indéfiniment les conséquences des incivilités de quelques individus. Ces dérives fragilisent durablement notre club. »

Le président de l’USAP appelle donc à la responsabilité de tous pour protéger l’image et l’avenir de la formation catalane.