Le président de l’USAP regrette une diminution de l’affluence à Aimé-Giral : « Les supporters ont du mal à comprendre… »

Le président de l’USAP regrette une diminution de l’affluence à Aimé-Giral : « Les supporters ont du mal à comprendre… »

Le lundi 22 septembre 2025 à 19:25 par David Demri

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Le club de Perpignan effectue un début de saison extrêmement poussif.

En trois rencontres, les Catalans se sont inclinés à trois reprises, des défaites à 0 point.

Perpignan se retrouve logiquement dernier du Top 14, à égalité avec Montauban.

Interrogé via L’Indépendant, le président de Perpignan, François Rivière revient sur ce début de saison raté. Extrait:

« Je pense, mine de rien, qu’aucun d’entre nous n’est vraiment guéri de la saison précédente. On a beau dire et on a tous essayé de faire les efforts psychologiques, d’oublier la saison précédente, n’empêche qu’on l’a tous encore présent à l’esprit. Et puis je pense que dans l’ère du temps dans notre Pays catalan, il y a une sorte de sinistrose ambiante actuellement qui se traduit. »

Selon lui, les supporters de l’USAP ont du mal à comprendre que le staff a besoin de temps pour construire une équipe solide. Extrait:

« Les supporters ont du mal à le comprendre, mais il faut leur laisser du temps. On sait qu’ici il y a 14 500 personnes à chaque match, 14 500 supporters, 14 500 entraîneurs, 14 500 joueurs… On le sait. Ce qui est différent, et c’est que ce qui m’ennuie un peu, c’est que l’an dernier, même si ça a été dur, on a toujours eu un public extraordinaire derrière nous. Et ça, il ne faut pas qu’on le perde… »

Il confie ne pas comprendre vraiment pourquoi l’affluence diminue au Stade Aimé-Giral, en ce début de saison. Extrait:

« C’est évident, mais moi, l’exigence des gens ne me choque pas. J’ai la même ! Je pense, par contre, qu’il faut faire preuve d’un petit peu de patience et de compréhension. Et que si on fait le contraire, à mon avis, on se trompe de chemin… Il est évident que ce n’est pas une période facile pour l’USAP. Mais je sais que le public sera toujours là. »

Il ne le cache pas : ce genre d’événement pourrait l’inciter à quitter le navire. Extrait:

« C’est clair. Le jour où j’arrêterai, c’est ça qui me fera quitter le navire. C’est de sentir que c’est plus possible et intenable. On n’en est pas là. Mais c’est vrai qu’aucun d’entre nous n’est insensible à des situations comme celle-là. Ça devient invraisemblable… »

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1 Commentaire

  1. Muxu 23 septembre 2025 at 15h- Répondre

    Ils ont du mal à comprendre,? Pas étonnant ce sont des délinquants

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