Le Racing a-t-il les armes pour battre Toulon ?
Le Racing a-t-il les armes pour battre Toulon ?
Le dimanche 6 janvier 2013 à 20:14 par David Demri
Publicité
Battre Toulon à domicile semble mission impossible cette saison. En conclusion de la quinzième journée de Top 14, le Racing-Métro 92 va tenter de relever le défi (21h00).
Comment battre Toulon ? Voilà la question que se posent toutes les équipes du Top14. A fortiori à Mayol. L’adversaire du jour, le Racing-Métro 92, n’échappe pas à la règle. Pour Gonzalo Quesada, l’entraîneur des Franciliens, la réponse est finalement simple : « Pour battre Toulon, il faut juste faire le match parfait. Les Toulonnais obligent leurs adversaires à faire le match à zéro faute. C’est intéressant à préparer». Plus facile à dire qu’à faire. Surtout que le Racing se présente en tant que colosse aux chevilles de verre. Le carton face à Agen (40-6) ne saurait faire oublier que les Ciel et Blanc ne comptent que deux victoires sur leurs huit derniers matches et qu’ils ne comptent que deux victoires à l’extérieur, à Agen (20-24) et Bayonne (18-25), deux adversaires loin du standing des Varois. Loin du rendement attendu au vu de son effectif, le Racing est cependant en progression. Mais sera-ce suffisant ? «On progresse régulièrement, mais contre le RCT il faudra faire un grand pas en avant», affirme Quesada.
Du côté de la Rade, tous les voyants sont au vert. Seuls manquent Sébastien Tillous-Borde (septicémie), Pierrick Gunther (laissé au repos) et Frédéric Michalak, touché à la cheville lors du match contre Perpignan (46-13), en plus des blessés déjà connus. Grand favori pour un titre en fin de saison, le RCT croule sous les louanges en ce début d’année. Mais on ne la fait pas à Bernard Laporte, qui préfère rester prudent. «Le Racing est une grosse équipe, il suffit de voir son effectif. C’est costaud malgré des trous d’airs. Mais des bons joueurs, il y en a partout et je préfère me concentrer sur notre jeu». Mais si on devait mettre en avant une force toulonnaise plus qu’une autre, on parlerait sûrement de cette impression de force collective.
Le RCT est constitué d’individualités surdouées, mais cette saison un lien s’est créé, un collectif s’est dégagé et les résultats s’en sont fait sentir. Ce collectif, le Racing le cherche sûrement encore. Mais quand la recette prendra, il faudra se méfier. Olivier Azam, entraîneur des avants toulonnais, préfère anticiper. «Le Racing est dans le doute mais reste un gros de ce Championnat. A nous de bien les recevoir. Le match aller avait été compliqué (victoire 21-23). Il faudra être fort en défense pour les cadenasser». Une réflexion qui doit également vivre dans les têtes des Racingmen, qui chercheront à éviter que l’armada ne prenne le large trop rapidement. Car dans ces cas-là, Toulon devient injouable.
Source: lequipe.fr
Publicité
Comments are closed.
ben faut croire que le racing avait les armes.vaut mieux que cela arrive maintenant.c est humain de perdre.