130 ans d’existence pour le glorieux Racing. Même si les plus pointilleux rappelleront que le Racing-Métro 92, lui, est encore jeune. Mais la nouvelle entité des Hauts de Seine, toujours drapée de ciel et Blanc, n’en oublie d’écrire son histoire pour autant. A commencer avec une troisième participation aux phases finales du Top 14.

Deuxième l’an dernier et directement qualifié pour les demi-finales, le Racing passera par l’étape barrage cette saison. Pas de quoi bouder son plaisir cependant, puisque malgré un effectif de luxe, les Racingmen ont dû attendre la dernière journée pour être sûrs de repousser de quelques semaines la date de leurs vacances. « On est qualifiés pour les barrages, mais on n’est pas sereins », tempère cependant le demi de mêlée Mathieu Lorée.
Rivaliser avec les meilleurs

La saison du Racing, démarrée en trombe, a connu de nombreuses ratées entre défaites surprenantes et crise larvée entre les joueurs et le staff. Pour Pierre Berbizier, il est plus que temps de tourner définitivement la page et de ne se concentrer que sur le meilleur à venir. « On est à la hauteur de nos ambitions. On voulait être parmi les meilleurs pour la troisième saison consécutive, on est au rendez-vous. Beaucoup aimeraient être à notre place. C’est maintenant une autre compétition qui commence. Toulouse, Clermont et Toulon ont su maîtriser leur jeu jusqu’à présent. Les trois autres ont connu des périodes plus ou moins difficiles. Ça a été relativement difficile en ce qui nous concerne. A nous de nous préparer pendant quinze jours si on veut avancer et rivaliser avec les meilleurs ». Rivaliser avec les meilleurs, voilà le credo de Berbizier depuis qu’il est à la tête du Racing.

«Aujourd’hui, on n’aurait pas rivalisé contre Toulon. On a quinze jours pour s’y préparer»Pour cela, il faudra donc en passer par Mayol, antre bouillante du RCT l’adversaire des barrages. « Ça va être compliqué de rivaliser là-bas avec un public énorme, une écurie impressionnante. Ils sont en forme. C’est un très beau barrage, un match couperet, mais on veut repousser les vacances », prévient Lorée. De fait, les quelques supporters franciliens à suivre le Racing loin de Colombes, risquent de se sentir bien seuls dans le Var (on se souvient encore du Vélodrome entièrement aux couleurs de Montpellier lors de la demi-finale de l’an dernier). Un avantage pour Toulon que prend déjà en compte Pierre Berbizier. « Toulon aura l’avantage d’évoluer devant son public. C’est beaucoup de confiance accumulée qui devrait jouer en sa faveur. Aujourd’hui, on n’aurait pas rivalisé contre Toulon. On a quinze jours pour s’y préparer ».

Source: lequipe.fr