Le RCT proche du triple A

Le RCT proche du triple A

27 décembre 2011 - 17:37

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Pour sa quatrième saison en Top 14, le RCT affiche le meilleur bilan de son histoire à mi-saison. Revue en détail des points positifs et négatifs.
A l’heure de la pause entre la poire et le fromage, le RCT doit se regarder dans la glace. Une demi-saison de Top 14 vient de s’écouler et le moins que l’on puisse dire est que les Rouge et Noir n’ont pas à rougir. Ils sont là où ils doivent être.
A quelques encablures des ténors du championnat, Toulouse et Clermont. Sûrs de leurs forces et, de plus en plus, de leur jeu. Tout n’est pas encore parfait, mais les lumières du phare d’Agen laissent entrevoir un champ infini de possibles. Toulon fonce droit vers la phase finale avec sa fiche d’identité propre. Celle que fait apparaître les plus et les moins de notre bilan.
LES PLUS
Le classement
Troisième du Top 14 avec 39 points, le RCT présente son meilleur bilan à la mi-saison depuis sa remontée en Top 14, en 2008 (5e avec 36 points l’an dernier, 6e avec 34 points il y a deux ans, 11e avec 20 points il y a trois ans).
Avec huit victoires, deux nuls et trois défaites, les hommes de Bernard Laporte sont à l’agachon derrière le duo Toulouse-Clermont et possèdent un joker d’avance sur le peloton des poursuivants (Castres, Stade Français, Racing-Métro, Agen).
En s’imposant à domicile et en glanant un ou deux succès à l’extérieur en deuxième partie de saison, le RCT devrait être au rendez-vous de la phase finale.
La régularité
Lors d’un premier bilan effectué après six journées, nous évoquions le manque de régularité du RCT. Capable du meilleur (Perpignan, Stade Français) comme du pire (Clermont, Montpellier). Depuis, les Rouge et Noit ont bien rectifié le tir. Vainqueurs au Racing-Métro, auteurs d’un match nul à Castres, ils ont également remporté deux matchs pièges face à Brive et Lyon.
Seule ombre au tableau : une défaite sans appel à Toulouse qui porte toutefois son lot de positif. Même surclassés par une équipe en forme européenne, les Toulonnais n’ont jamais baissé les bras. Un comportement digne d’un prétendant aux demi-finales.
La défense
Dès son arrivée à la tête de l’équipe, au lendemain de la 4e journée, Bernard Laporte a fait de la défense l’un de ses axes prioritaires. En mettant l’accent sur les montées défensives et l’agressivité en un contre un, le « Kayser » a doté le RCT d’une arme redoutable. Les faits sont là : avec 171 points encaissés seulement, soit une moyenne de treize points par match, les Toulonnais possèdent la deuxième meilleure défense du championnat (derrière Clermont, 169 points).
Cette bonne statistique est renforcée par le nombre d’essais encaissés : 9 seulement (soit 0,7 par match), à égalité avec le Stade Toulousain, maître en la matière (15 pour Clermont).
Le jeu de mouvement
La philosophie de jeu prônée par Pierre Mignoni commence à se faire jour. Après des débuts balbutiants, l’influence de la ligne de trois-quarts, dont il a la charge, commence à peser lourd dans la balance.
Entrevu face à Perpignan et au Stade Français, le jeu de mouvement a atteint son acmé, début décembre face à Agen.
À ce titre, l’arrivée de Matt Giteau, dont l’entente avec Jonny Wilkinson semble compatible et porteuse d’espoirs, apporte un supplément de vitesse et de fluidité. Il faudra désormais gagner en régularité.
Les individualités
En sport de haut niveau, pas de chocolat sans éclats. De Wilkinson à Lovobalavu en passant par Bruno et Lapeyre, quelques anciens donnent le « la » sans bémol. Dans leur sillage, Giteau fait figure de bombe à retardement, Armitage séduit, Tillous-Borde s’installe, Senatore s’affirme de sortie en sortie.
Les jeunes Magnaval et Mikautadze grattent à la porte. Botha n’a pas encore joué. Espérances suivent.
LES MOINS
La touche
C’est le point noir de ce début de saison. L’alignement varois a montré des défaillances récurrentes dans cette première moitié d’exercice. Cela a clairement coûté la victoire à Castres et d’une manière générale, empêché l’équipe d’avoir quelques précieux ballons d’attaque supplémentaires. Après avoir touché le fond, fin novembre, l’alignement a redressé la tête à Toulouse et poursuit sa progression. C’est encore insuffisant avec une balance (ballons gagnés – ballons perdus) toujours déficitaire.
Les points de bonus
Le RCT ne compte que 3 points de bonus, contre 4 à Clermont et 5 à Toulouse. Par rapport aux saisons précédentes, c’est plutôt bien au niveau offensif. Des clients comme le Stade Français, Perpignan et Agen ont pris la foudre à Mayol alors que cela a été plus compliqué face à des équipes plus modestes (Brive, Lyon). Sur la deuxième partie de saison, le RCT devra se montrer intraitable face aux « petits » et enfin glaner des points de bonus défensifs à l’extérieur.
L’usure physique
Bernard Laporte le dit lui-même à raison : « On tire trop sur la corde de certains joueurs.» C’est surtout vrai devant et plus précisément en deuxième et troisième lignes. La faute à une cascade de blessures, dont la plupart sont de longue durée (Fernandez Lobbe, Munoz, Van Niekerk, Suta, Botha), auxquelles se sont ajoutés les débuts différés de Shaw, blessé avec les Baabas et l’absence de Missoup, suspendu.
Jusqu’à maintenant, cela s’est plutôt bien passé, mais la saison étant longue, cela pourrait se payer plus tard. On peut aussi se demander combien de temps tiendra encore le Sudiste David Smith, joueur le plus sollicité de l’effectif (1 039 minutes jouées en Top 14 sur 1 040 possibles) et peu habitué à ces cadences infernales ?

Pour sa quatrième saison en Top 14, le RCT affiche le meilleur bilan de son histoire à mi-saison. Revue en détail des points positifs et négatifs.

A l’heure de la pause entre la poire et le fromage, le RCT doit se regarder dans la glace. Une demi-saison de Top 14 vient de s’écouler et le moins que l’on puisse dire est que les Rouge et Noir n’ont pas à rougir. Ils sont là où ils doivent être.

A quelques encablures des ténors du championnat, Toulouse et Clermont. Sûrs de leurs forces et, de plus en plus, de leur jeu. Tout n’est pas encore parfait, mais les lumières du phare d’Agen laissent entrevoir un champ infini de possibles. Toulon fonce droit vers la phase finale avec sa fiche d’identité propre. Celle que fait apparaître les plus et les moins de notre bilan.

LES PLUS

Le classement

Troisième du Top 14 avec 39 points, le RCT présente son meilleur bilan à la mi-saison depuis sa remontée en Top 14, en 2008 (5e avec 36 points l’an dernier, 6e avec 34 points il y a deux ans, 11e avec 20 points il y a trois ans).

Avec huit victoires, deux nuls et trois défaites, les hommes de Bernard Laporte sont à l’agachon derrière le duo Toulouse-Clermont et possèdent un joker d’avance sur le peloton des poursuivants (Castres, Stade Français, Racing-Métro, Agen).

En s’imposant à domicile et en glanant un ou deux succès à l’extérieur en deuxième partie de saison, le RCT devrait être au rendez-vous de la phase finale.

La régularité

Lors d’un premier bilan effectué après six journées, nous évoquions le manque de régularité du RCT. Capable du meilleur (Perpignan, Stade Français) comme du pire (Clermont, Montpellier). Depuis, les Rouge et Noit ont bien rectifié le tir. Vainqueurs au Racing-Métro, auteurs d’un match nul à Castres, ils ont également remporté deux matchs pièges face à Brive et Lyon.

Seule ombre au tableau : une défaite sans appel à Toulouse qui porte toutefois son lot de positif. Même surclassés par une équipe en forme européenne, les Toulonnais n’ont jamais baissé les bras. Un comportement digne d’un prétendant aux demi-finales.

La défense

Dès son arrivée à la tête de l’équipe, au lendemain de la 4e journée, Bernard Laporte a fait de la défense l’un de ses axes prioritaires. En mettant l’accent sur les montées défensives et l’agressivité en un contre un, le « Kayser » a doté le RCT d’une arme redoutable. Les faits sont là : avec 171 points encaissés seulement, soit une moyenne de treize points par match, les Toulonnais possèdent la deuxième meilleure défense du championnat (derrière Clermont, 169 points).

Cette bonne statistique est renforcée par le nombre d’essais encaissés : 9 seulement (soit 0,7 par match), à égalité avec le Stade Toulousain, maître en la matière (15 pour Clermont).

Le jeu de mouvement

La philosophie de jeu prônée par Pierre Mignoni commence à se faire jour. Après des débuts balbutiants, l’influence de la ligne de trois-quarts, dont il a la charge, commence à peser lourd dans la balance.

Entrevu face à Perpignan et au Stade Français, le jeu de mouvement a atteint son acmé, début décembre face à Agen.

À ce titre, l’arrivée de Matt Giteau, dont l’entente avec Jonny Wilkinson semble compatible et porteuse d’espoirs, apporte un supplément de vitesse et de fluidité. Il faudra désormais gagner en régularité.

Les individualités

En sport de haut niveau, pas de chocolat sans éclats. De Wilkinson à Lovobalavu en passant par Bruno et Lapeyre, quelques anciens donnent le « la » sans bémol. Dans leur sillage, Giteau fait figure de bombe à retardement, Armitage séduit, Tillous-Borde s’installe, Senatore s’affirme de sortie en sortie.

Les jeunes Magnaval et Mikautadze grattent à la porte. Botha n’a pas encore joué. Espérances suivent.

LES MOINS

La touche

C’est le point noir de ce début de saison. L’alignement varois a montré des défaillances récurrentes dans cette première moitié d’exercice. Cela a clairement coûté la victoire à Castres et d’une manière générale, empêché l’équipe d’avoir quelques précieux ballons d’attaque supplémentaires. Après avoir touché le fond, fin novembre, l’alignement a redressé la tête à Toulouse et poursuit sa progression. C’est encore insuffisant avec une balance (ballons gagnés – ballons perdus) toujours déficitaire.

Les points de bonus

Le RCT ne compte que 3 points de bonus, contre 4 à Clermont et 5 à Toulouse. Par rapport aux saisons précédentes, c’est plutôt bien au niveau offensif. Des clients comme le Stade Français, Perpignan et Agen ont pris la foudre à Mayol alors que cela a été plus compliqué face à des équipes plus modestes (Brive, Lyon). Sur la deuxième partie de saison, le RCT devra se montrer intraitable face aux « petits » et enfin glaner des points de bonus défensifs à l’extérieur.

L’usure physique

Bernard Laporte le dit lui-même à raison : « On tire trop sur la corde de certains joueurs.» C’est surtout vrai devant et plus précisément en deuxième et troisième lignes. La faute à une cascade de blessures, dont la plupart sont de longue durée (Fernandez Lobbe, Munoz, Van Niekerk, Suta, Botha), auxquelles se sont ajoutés les débuts différés de Shaw, blessé avec les Baabas et l’absence de Missoup, suspendu.

Jusqu’à maintenant, cela s’est plutôt bien passé, mais la saison étant longue, cela pourrait se payer plus tard. On peut aussi se demander combien de temps tiendra encore le Sudiste David Smith, joueur le plus sollicité de l’effectif (1 039 minutes jouées en Top 14 sur 1 040 possibles) et peu habitué à ces cadences infernales ?

Source: varmatin.com

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  1. le farledois 27 décembre 2011 à 18h

    C quoi le triple a

  2. starlette 27 décembre 2011 à 18h

    c'est on ne prête qu'aux riches.

  3. Georges 27 décembre 2011 à 18h

    😳 :mrgreen: …si proche du triple A…une certitude que l'on ne le dégradera point !!!! 😆 😆

  4. GéGé 28 décembre 2011 à 09h

    Merci MB 😀

  5. Rob1 28 décembre 2011 à 11h

    Ca se fête….un triple A

    A (boire)! A (boire) ! A (boire) !

  6. Tof83 28 décembre 2011 à 15h

    Plutôt un bon article, objectif et complet ! Je suis content de voir que le travail de Mignoni de fait remarquer ! Celui de Azam sera bientôt reconnu des lors que le problème en touche sera définitivement résolu (gros espoir avec Botha!) ! Et surtout je crois que l'entente du staff semble super bien fonctionner !

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