Le manager de Clermont, Franck Azéma s’est présenté en conférence de presse ce mercredi après-midi pour évoquer le match de son équipe à venir contre le Racing 92 à l’occasion d’un quart de finale de Coupe d’Europe.

Ce-dernier n’a pas oublié de revenir sur la lourde défaite de son équipe à Mayol, dimanche dernier à l’occasion de la 22ème journée du Top 14. Extrait:

« A l’issue du match quand je disais me sentir responsable de cet échec à Toulon, c’est la réalité et ce n’était pas pour leur passer la pommade. J’ai protégé un maximum de mecs avant le quart de finale Européen et peut-être que les joueurs sur le terrain ne se sont pas sentis assez concernés et je n’ai pas réussi à les amener à batailler ensemble. Il y a des garçons qui ont essayé mais pas tous dans la même direction tandis que Toulon tirait dans le même axe. On n’a pas tous tiré dans le même sens. Aucun joueur n’a tiré à contre-sens de l’ASM c’est une évidence. Mais par contre, pas tous dans le même sens, ce qui fait qu’on a été rapidement vulnérables et nous avons lâché prise. Certains ont manqué beaucoup de plaquages, mais ce sont souvent ceux qui ont redoublé d’efforts pour rattraper des coups. On va avoir une analyse fine du match et on va en tirer des enseignements. On n’a plus d’ambition en Top 14, on le sait. Si on avait gagné à Toulon le week-end dernier, on aurait capitalisé de la confiance, mais est-ce qu’on se serait qualifié en Coupe d’Europe pour autant ? Non. Donc ça ne change rien. Par contre, on a quelques garçons qui arrêtent à la fin de la saison et il faudra mouiller le maillot jusqu’à la fin. Un garçon comme Aurélien Rougerie, comment on va l’accompagner jusqu’à la fin ? Il y a des choses à respecter jusqu’à la fin car c’est comme cela que l’on vit au quotidien. On passe 11 mois ensemble, l’affect compte et cela en fait partie. C’est dur pour certains joueurs de se mobiliser car il n’y a pas d’ambition en Top 14, mais c’est notre saison qui fait qu’on n’y est pas aujourd’hui. Par contre, on a le droit de prendre du plaisir sur le terrain, de mouiller le maillot et de partager cela avec notre public. C’est le minimum. »