Le salaire des JIFF augmente, le salaire des non JIFF diminue

Le salaire des JIFF augmente, le salaire des non JIFF diminue

Le jeudi 18 décembre 2025 à 0:36 par David Demri

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Les derniers chiffres publiés confirment une tendance de fond dans le rugby professionnel français : les salaires continuent de grimper, et pas seulement dans les clubs les plus riches.

Premier enseignnement marquant, la rémunération moyenne des joueurs progresse globalement. Même les clubs traditionnellement les moins dépensiers ont revu leurs grilles salariales à la hausse. En quatre saisons, la masse salariale moyenne des trois clubs qui paient le moins est passée de 5,3 millions d’euros en 2020-2021 à 7,9 millions d’euros en 2024-2025.

Un bond significatif, qui traduit un resserrement progressif des écarts économiques entre les équipes.

Autre évolution notable : la montée en valeur des joueurs JIFF, issus de la formation française. Sur les deux dernières saisons, leur rémunération a augmenté d’environ 5 %. À l’inverse, les joueurs non-JIFF voient leurs salaires reculer.

Un mouvement directement lié aux règles du championnat, qui incitent fortement les clubs à miser sur les joueurs formés localement, devenus à la fois stratégiques sportivement et coûteux financièrement.

Enfin, certaines hiérarchies restent stables. Le poste de demi d’ouverture demeure le mieux payé du Top 14, confirmant son rôle central dans le jeu et sur le marché des transferts. Juste derrière, on retrouve les deuxièmes lignes droitiers (numéro 5), profils rares et très recherchés, qui continuent eux aussi de figurer parmi les joueurs les mieux rémunérés du championnat.

En résumé, le rugby français évolue vers un modèle où les salaires augmentent partout, où la formation est de plus en plus valorisée, et où certains postes clés conservent une prime évidente sur le marché.

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