Le Stade Jean-Bouin du Stade-Français pourrait changer de nom suite à un « naming » !
Le Stade Jean-Bouin du Stade-Français pourrait changer de nom suite à un « naming » !
Le mercredi 24 septembre 2025 à 22:43 par David Demri
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L’information est signée RMC Sport –
Le Stade Français Paris s’apprête à donner une nouvelle identité à son antre historique.
Locataire du stade Jean-Bouin depuis 1995, le club parisien a trouvé un partenaire pour associer son nom à l’enceinte du 16e arrondissement : le BHV (Bazar de l’Hôtel de Ville). Le projet de délibération, publié en amont du prochain Conseil de Paris (7 au 10 octobre), sera soumis aux élus pour validation.
Si le naming est validé, l’enceinte voisine du Parc des Princes deviendra le « BHV Stadium Jean-Bouin » pour les rencontres de Top 14 à partir de la saison 2025-2026 et jusqu’en 2029. Une première pour le grand magasin parisien, séduit par « les valeurs portées par le Stade Français et la pratique du rugby, ainsi que son ancrage parisien », précise le document.
Un contrat sur quatre saisons
Depuis 2019, le Stade Français dispose d’une délégation de service public lui permettant de conclure un contrat de naming pour Jean-Bouin, propriété de la Ville de Paris. L’accord envisagé avec la société SEGM BHV courrait sur quatre saisons, jusqu’au 30 juin 2029.
Pour la mairie, l’opération représenterait une manne financière de 100 000 euros par an, soit 400 000 euros au total. Ces redevances, calculées sur le chiffre d’affaires du contrat de naming, viendront alimenter le budget de fonctionnement de la Ville à partir de 2026. Le montant exact perçu par le club n’a pas été dévoilé.
Et le Paris FC dans tout ça ?
Depuis sa remontée en Ligue 1 en 2025, le Paris FC a quitté Charléty pour partager Jean-Bouin avec le Stade Français. Mais cette délibération ne concernera pas les matchs du club de football, dont la famille Arnault est actionnaire majoritaire. L’accord de naming s’appliquera uniquement aux rencontres de Top 14 disputées par le Stade Français.
Si les élus parisiens donnent leur feu vert, Jean-Bouin, haut lieu du rugby français, s’apprête donc à changer de visage et à entrer dans l’ère du naming.
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