Le Stade-Toulousain craint énormément d’être lourdement sanctionné
Le Stade-Toulousain craint énormément d’être lourdement sanctionné
Le mercredi 26 novembre 2025 à 0:27 par David Demri
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Le Stade Toulousain est de nouveau propulsé au cœur d’une tourmente judiciaire et disciplinaire. Après avoir déjà payé une amende record dans l’affaire Jaminet, le club estime être victime d’un “double jugement” et dénonce une situation qu’il juge incompréhensible.
Une nouvelle procédure qui passe très mal
Dans un communiqué publié ce mardi 25 novembre, le club toulousain a vivement réagi à la décision de la Ligue nationale de rugby (LNR) d’ouvrir une nouvelle procédure disciplinaire concernant le transfert de Melvyn Jaminet en 2022.
Le Stade Toulousain rappelle avoir déjà versé 1,3 million d’euros à la LNR en mars dernier, dans le cadre d’un accord issu d’une médiation. Pour lui, cette nouvelle salve disciplinaire n’a aucun sens.
Le club estime qu’il s’agit d’une répétition des mêmes accusations :
« L’annonce d’une nouvelle procédure menée par la LNR portant sur les mêmes faits soulève une question fondamentale de confiance des clubs dans les mécanismes de résolution des litiges du rugby français », affirme-t-il.
Le triple champion de France en titre sera auditionné le 8 décembre par le conseil de discipline du rugby français.
Le spectre d’un retrait de points
Cette fois, les conséquences pourraient être sportives.
L’Autorité de régulation du rugby (A2R), le gendarme financier du rugby français, co-gérée par la Ligue et la Fédération, peut en effet prononcer des sanctions lourdes : retrait de points, non-qualification, voire rétrogradation.
Le club conteste formellement cette perspective :
« La coexistence d’instances et de règlements multiples au sein de la LNR ne peut servir de prétexte pour sanctionner une seconde fois le Stade Toulousain à raison des mêmes faits », insiste la direction.
Le club assure qu’il se présentera « sereinement et en toute transparence » pour défendre sa position et démontrer « l’illégalité et l’absence de fondement » de cette nouvelle procédure.
Une enquête pénale qui rebondit
Comme si cela ne suffisait pas, l’affaire a également pris un tournant judiciaire.
Le club a appris “par voie de presse” l’existence d’une enquête préliminaire pour abus de confiance, ouverte en avril par le parquet de Toulouse.
Cette enquête, révélée lundi par l’AFP, fait suite aux interrogations autour d’un montage financier de 500 000 euros, mis en place lors du transfert de Melvyn Jaminet.
Le Stade Toulousain assure accueillir favorablement la démarche, convaincu qu’elle permettra d’identifier d’éventuels responsables :
« Cette enquête vise manifestement à faire toute la lumière sur le détournement de fonds dont le club a été victime », précise-t-il.
Rappel des faits : un transfert aux zones d’ombre
En 2022, Melvyn Jaminet avait payé lui-même une clause libératoire de 450 000 euros pour quitter Perpignan et rejoindre Toulouse. Pour réunir la somme, il avait contracté deux emprunts personnels.
Problème : les fonds que devait ensuite lui rembourser le Stade Toulousain ne lui sont jamais parvenus.
Ils auraient transité par des intermédiaires — dont la société Pacific Heart et l’avocat Arnaud Dubois — avant de disparaître dans un montage flou.
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1 Commentaire

Houuu mon dieu, je m’appelle Lacroix, hoouuu, je ne sais plus où est passé l’argent de Jaminet… houuu, je suis perdu, mais qui a volé l’argent ? houuuuu…. je suis une pauvre victime qui ne sait pas gérer son club, ni tenir son portefeuille… houuuuu, je m’appelle Lacroix, j’ai Alzheimer, je sais plus où est l’argent de Jaminet… houuuuu…