Le Stade Toulousain est-il vraiment pénalisé par les doublons ? Réponse !
Le Stade Toulousain est-il vraiment pénalisé par les doublons ? Réponse !
Le samedi 1 novembre 2025 à 9:23 par David Demri
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C’est un scénario bien connu à Ernest-Wallon. À chaque fenêtre internationale, le Stade Toulousain voit filer une bonne partie de son effectif vers Marcoussis.
Mais là où d’autres clubs du Top 14 plongeraient, le triple champion de France en titre continue, lui, à performer sans trembler.
Cette saison, le défi s’annonce d’autant plus complexe que les blessures se sont ajoutées aux absences internationales : Colombe, Mauvaka, Brennan, Cros ou encore Banos manquent à l’appel.
Mais rien d’inédit pour le club le plus titré du rugby français (24 Boucliers de Brennus, 6 Champions Cup). Laurent Thuéry, entraîneur de la défense, en avait rappelé la philosophie dès la victoire fleuve face à Toulon (59-24). Extrait :
« On va construire (cette semaine) en se resserrant, avec les forces en présence, nos saisons passées se sont construites dans le caractère dans ces moments-là. »
La recette porte ses fruits : l’an dernier, Toulouse avait engrangé 24 points sur six matchs disputés sans ses stars.
Dans ces périodes de doublons, la jeunesse toulousaine sort les crocs. Chaque saison, de nouveaux visages s’affirment, motivés à prouver qu’ils ont leur place parmi les meilleurs.
Guillaume Cramont, aujourd’hui international, l’avait résumé avec fierté. Extrait :
« On a envie de montrer qu’on a tous notre place ici. Que ça reste le Stade Toulousain, pas l’équipe B. »
Le secret de cette régularité ? Une organisation millimétrée et une philosophie d’adaptation permanente, comme le souligne David Mélé, responsable des skills. Propos rapportés par Le Figaro. Extrait :
« On est le seul sport où le championnat domestique joue toujours durant la fenêtre internationale. Après, ça a toujours été comme ça et on arrive à y répondre favorablement. Est-ce que c’est un réel problème ? Je ne sais pas. Forcément, cela nous perturbe car on passe plus de 60 % de la saison sans eux mais au final, on arrive à développer d’autres joueurs et les exposer à ce moment-là. »
C’est notamment ainsi que Thomas Lacombre, Paul Costes ou Mathis Castro-Ferreira ont éclot ces dernières saisons.
À la tête de ce collectif, Ugo Mola reste fidèle à son pragmatisme. L’entraîneur toulousain, habitué à jongler avec les absences, garde le cap malgré les turbulences. Extrait :
« Ce n’est jamais simple de perdre 13, 14, 15, 16 ou 17 de tes meilleurs joueurs. Mais, encore une fois, les règles sont connues de tous. C’est le prix à payer pour avoir une équipe performante. J’essaie de maîtriser les choses sur lesquelles j’ai des leviers. Là, ça ne dépend pas de moi. C’est comme quand tu montes dans l’avion, tu espères juste atterrir une fois que tu es parti mais ça ne dépend pas de toi. »
Privé de stars mais jamais sans ambitions, le Stade Toulousain reste fidèle à son ADN : rigueur, collectif et excellence.
Une nouvelle fois, les doublons serviront de tremplin aux jeunes talents du club, dans une mécanique bien huilée que la France entière envie.
N’oublions pas non plus le bonus de salary cap accordé pour les internationaux premium, qui permet de recruter et d’étoffer son effectif.
En somme, entre profondeur d’effectif et jeunesse talentueuse, Toulouse peut voir venir.
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22 Commentaires

L’article met en lumière la résilience du Stade Toulousain face aux absences internationales, mais il oublie quelques réalités qui méritent d’être soulignées.
Oui, Toulouse performe malgré les doublons. Mais ce n’est pas uniquement grâce à une « philosophie de caractère » ou à la jeunesse qui « sort les crocs ». C’est aussi — et surtout — grâce à une organisation ultra-professionnelle, un staff pléthorique, et un effectif renforcé par le bonus de salary cap accordé aux clubs avec beaucoup d’internationaux.
Ce que l’article ne dit pas :
Les recrues supplémentaires autorisées par ce bonus ne sont pas là juste pour les doublons. Elles sont présentes toute la saison, et permettent de pallier aussi les blessures, les suspensions ou les rotations. C’est un avantage structurel dont aucun club ne bénéficie.
Le chiffre de « 60 % d’absences » est cité sans source ni nuance. En réalité, les internationaux manquent au plus environ 40 à 50 % des matchs, selon les saisons et les profils. Mais ce chiffre inclut aussi les blessures et les repos obligatoires, pas seulement les sélections. Car 12 journées contre 52 semaines, ca n’a jamais fait 60%.
Enfin, l’article présente les doublons comme une opportunité pour les jeunes, mais ne parle pas de l’injustice sportive que cela représente pour les clubs moins bien dotés, qui doivent faire face aux mêmes aléas sans les mêmes moyens.
Bref, Toulouse est un modèle, mais il ne faut pas oublier que ce modèle repose aussi sur des leviers que tous les clubs n’ont pas. Et ça, l’article aurait pu le rappeler.
Absolument pas
C’est encore du ouin ouin pour mieux faire passer les tricheries Tahitiennes
Ils en retirent bcp d’avantages de leurs doublons
Faudrait d’ailleurs que ça s’arrête. On sait qu’il y a pléthore de joueurs équivalents voir meilleur dans ce top 14
Bravo Charlot, t’es au Top!!!
Et le jour où tous notre mêlée quasi au complet restera à la maison, que notre charnière restera à la maison, que nos centres et notre arrière resteront pour pouvoir jouer pendant les doublons, on entendra charlot bramer au fond des bois.
Il n’y a qu’à voir comment vous hurlez parce que ollivon est appelé et comment vous êtes satisfaits parce que serin peut jouer sans être retenu.
Vous gueulez parce que serin est d’après vous est meilleur que les autres et quand il pourrait être sélectionné vous êtes contents parce qu’il ne l’est pas.
Comme je disais, tu as de la chance, le ridic.ule ne tue pas.
Mais tu dois quand avoir de sacrées douleurs…
« C’est le prix à payer pour avoir une équipe performante. » … Mola, tout comme Lacroix l’ont toujours dit et répété. C’est le modèle économique du ST pour avoir une équipe performante sur les 2 tableaux (top14 et coupe d’Europe). Avoir pas mal d’internationaux, en les formant si possible, pour pouvoir avoir des « 2nds couteaux » plus performants. Le résultat ? Je vous laisse revoir leur palmarès ?
Et accessoirement rien n’empêche les autres équipes d’en faire de même…
Perso j’adore ces doublons. On voit des jeunes joueurs qui viennent gagner de l’expérience et ça c’est bénéfique pour eux et pour le club. La génération des Marchand, Baille etc…avait ramassé une grosse branlée au Mhr à son début, depuis ils ont gagné des titres et des sélections…
Commencer déjà à remplir votre petit stade de Mayol vêtus , à force de détester le grand stade toulousain gare à la constipation
Mayol est vêtus ?? Il a sorti son habit de lumière ??
Les doublons pénalisent surtout le XV de France. Des préparations moindres par rapport à la c.oncurrence, des tournées galvaudées…
Et aussi Gailleton, c’est à Massy qu’il aurait dû signer, il aurait éco.nomisé des aller-retours en train.
Je crois que tu te trompes. Il n’y a pas de préparation moindre.
Il y a des championnats moins chargés.
Mais si on réduit le nombre de clubs on met en danger la santé économique de ceux-ci. Déjà qu’elle n’est pas florissante…
Galthié, dans une de ses interview sur deux, depuis qu’il est au poste, évoque le calendrier de ses adversaires les plus performants, AFS et NZ en partic.ulier.
« Ils sont ensemble depuis 3 4 mois » « Ils en seront à leur 10e match ensemble »…C’est par ailleurs pour moi une demande de passer au Top 12.
La moitié du squad s’entraine 3 jours avec l’EDF et va faire 3 ou 4 aller-retours à Marcoussis dans le mois.
J’appelle cela une préparation moindre.
Envoyer l’équipe B ou C en NZ, c’est mieux que rien et la FFR est obligée d’envoyer une équipe. Mais pour découvrir Guillard, Erdocio, Montagne, ce devrait être le rôle d’une vraie équipe B. L’Angleterre a remis en route son équipe B depuis plus d’un an, ils vont vite en récolter les fruits.
Rien que cette tournée d’automne, l’EDF a 3 matchs, tous ses c.onccurents directs en ont 4. C’est aussi une meilleure préparation.
La santé financière des clubs, deux matchs de plus de l’EDF à 80000 spectateurs, 3 ou 4 matchs d’une EDF B dans des stades de 40000 places, en redistribuant une partie des bénéfices de ces matchs aux clubs.
En baissant le salary cap parce que des matchs en moins. En diminuant le nombre de joueurs parce que des matchs en moins. En n’ayant plus besoin de payer des joueurs supplémentaires parce que moins ou plus de doublons.
En faisant comme Lorenzetti, optimiser l’utilisation de son stade. Ou Merling, faire 700 000 euros de recettes par journée à domicile. Des solutions, il y en a.
Réponses en modération.
J’en ai un aussi plus bas et j’ai du mal à comprendre ce qui fait blocage…
Et puis, pas de clubs performants, pas de bons joueurs performants et donc l’EDF sera ridic.ule. Voir la période où tout le monde recrutait des étrangers et les jeunes joueurs français faisaient banquette.
L’Afrique du Sud n’a que 4 provinces et il est question qu’ils passent à 3 et règne sur le rugby mondial. 4 titres en 8 participations.
Je ne vois pas en quoi passer à 12 clubs cela les rendrait moins performants, au c.ontraire.
Les bons joueurs joueraient plus de matchs à enjeux car il y aurait un peu moins de turnovers.
Depuis 2003, toutes les Nations qui ont gagné la coupe du monde et figuré des mois entiers à la première place du classement mondial, avaient tous moins de 20 matchs dans leur saison régulière.
L’Angleterre en 2002/2003 était au Top 12 avec 1/2 et finale seulement.
La France s’en sort trop souvent par des coups d’éclats ou de la chance pour sortir de sa poule comme en 2011.
Les bons joueurs, les bons clubs, les bons présidents, les bons entraineurs, la France les a.
Ce qui lui manque c’est un calendrier qui privilégierait l’EDF, pour pouvoir faire 10 ou 12 matchs par saison, dont 5 ou 6 d’affilée, avec le même effectif.
La prochaine coupe du monde c’est 7 matchs d’affilée pour aller en finale, avec 33 joueurs. Avec ses calendriers, 3 matchs par-ci par-là, avec de grosses rotations, ce n’est pas la préparation adéquate.
Il y a une chose que tu oublies. Les pays du Sud fonctionnent de façon totalement différente.
Une période pour les clubs, une période pour les équipes nationales. Il n’y a pas de coupures débiles comme en Europe, 3 matches à l’Automne, 5 en hiver et une tournée pendant l’été.
Autre chose, que ce soient l’Australie ou la NZ fonctionnent avec des franchises qui du reste s’il n’y avait pas des fonds privés derrière seraient parties en fumée depuis bien longtemps.
Comme le disait Mourad, tout ça ne fonctionnerait pas dans l’économie réelle.
Je te dirais aussi que l’EDF je m’en tape un peu. Je préfère voir de beaux matches tous les WE que quelques rencontres de ci de là avec des arbitres qui sont là pour entuber les non britanniques.
Parce que tu peux faire des comparaisons entre les équipes qui ont gagné et celles qui ont perdu sur le nombre de matchs joués.
Mais tu peux aussi faire un historique 1995, on se fait bai.ser en AFS en demi, 2011 on se fait bai.ser en NZ en finale et 2023 où on se fait méga- bai.ser en quart par O’Keefe.
Et là, ça n’a plus rien à voir avec les matchs joués.
Depuis on est champion du monde…
Avant ça nous arrivait même d atteindre des finales
Maintenant on s arrête en quart
Je le vois bien effectivement le progrès
Il est clair et net
T es définitivement un champion toi
Tu aurais lu le commentaire juste au dessus, tu aurais eu l’air un peu moins con. Mais juste un peu moins. Et même si ça avait été beaucoup, tu aurais toujours l’air très très con.
On peut avancer que l’organisation actuelle du ST a été mise en place grâce aux actions qui se voulaient destructrices de l’inénarrable ancien gourou du RCT, à savoir Bernard Laporte.
Quand il est arrivé à la tête de la FFR et qu’il a pu régler ses comptes avec Novés, et avoir mis sa marionnette Brunel à sa place, comme par hasard les demis de mêlée toulousains étaient sélectionnés en même temps.
L’un, Doussain, jouait et le second, Bezy, était en tribune.
Pas de bol, Pierre Pagés a superbement tenu la barraque.
Puis, il y a eu la saison 2022 où le ST a perdu en 1/2 finale contre Castres, il avait terminé le championnat avec des internationaux exténués car ils avaient du cravacher pour terminer dans les 6 premiers.
De ces expériences ont été tirées les conclusions que ne faire jouer que les pros étaient largement insuffisant.
Et c’est là que les go.gols n’arrivent pas à comprendre. Sur presque 60 joueurs utilisés en top14, l’an dernier, il y a plus de 20 espoirs plongés dans le grand bain.
Eux qui ne jurent que par l’achat de joueurs. On dirait des gamins dans un magasin de bonbons ou de jouets. Maman, je veux les rouges et blancs…
et comme chaque jour qui c’est qui fait le plus de comments ?
on dit merci qui ?
On peut avancer que l’organisation actuelle du ST a été mise en place grâce aux actions qui se voulaient destructrices de l’inénarrable ancien gourou du RCT, à savoir Bernard Laporte.
Quand il est arrivé à la tête de la FFR et qu’il a pu régler ses comptes avec Novés, et avoir mis sa m.arionnette Brunel à sa place, comme par hasard les demis de mêlée toulousains étaient sélectionnés en même temps.
L’un, Doussain, jouait et le second, Bezy, était en tribune.
Pas de chance, Pierre Pagés a superbement tenu la barraque.
Puis, il y a eu la saison 2022 où le ST a perdu en 1/2 finale contre Castres, il avait terminé le championnat avec des internationaux exténués car ils avaient du cravacher pour terminer dans les 6 premiers.
De ces expériences ont été tirées les conclusions que ne faire jouer que les pros étaient largement insuffisant.
À Toulouse, il y a 36 pros comme à Toulon.
Et c’est ça que les go.gols n’arrivent pas à comprendre. Sur presque 60 joueurs utilisés en top14, l’an dernier, il y a plus de 20 espoirs plongés dans le grand bain.
Eux qui ne jurent que par l’achat de joueurs. On dirait des gamins dans un magasin de bonbons ou de jouets. Maman, je veux les rouges et bleus!
Et ze veux le superman avec ses gros muscles….
réponse en modération