Le Stade Toulousain ne s’est pas contenté de gagner contre Lyon. Il a aussi envoyé un signal clair sur l’avenir.

En titularisant Célian Pouzelgues face au LOU, le staff a confirmé qu’il comptait sur son jeune joueur.

À 22 ans, l’ailier – capable d’évoluer également au centre – incarne ce que Toulouse recherche de plus en plus : de la polyvalence, de l’intelligence de jeu et une capacité à s’intégrer dans plusieurs projets de haut niveau.

Face à Lyon, Pouzelgues a répondu présent, sans forcer son talent, avec justesse et maturité. Son implication sur l’essai de Paul Costes n’a fait que confirmer une impression déjà bien ancrée en interne.

Ce n’est donc pas un hasard si les dirigeants toulousains ont accéléré les discussions ces dernières semaines. Le club voulait sécuriser un joueur encore en phase de développement, mais déjà identifié comme un élément à forte valeur ajoutée.

Un accord a ainsi été trouvé pour prolonger son aventure jusqu’en 2028 comme l’annonce La Dépêche, ce lundi.

Un joueur au carrefour de deux projets majeurs

La particularité du dossier Pouzelgues réside dans son positionnement unique. Le Stade Toulousain n’a jamais vu en lui un simple joueur de rotation, mais un élément capable d’alterner entre deux exigences de très haut niveau.

Car en parallèle de son intégration progressive en Top 14, le natif de Montauban est pleinement intégré au dispositif de l’équipe de France de rugby à VII.

Depuis 2024, il fait partie des profils suivis en vue des Jeux Olympiques de 2028. Toulouse a donc accepté, comme il l’avait fait par le passé pour d’autres joueurs, un modèle de double engagement. Une manière de ne pas freiner une trajectoire internationale tout en conservant la main sur son développement en XV.

Ce choix dit beaucoup de la vision du club. À Toulouse, on ne cloisonne plus les parcours. On anticipe. Et on investit sur des profils capables d’évoluer dans plusieurs formats du jeu moderne.

Un marqueur fort envoyé au vestiaire

En offrant du temps de jeu à Pouzelgues dans un match de référence, le staff a aussi adressé un message clair au groupe : les opportunités existent pour ceux qui répondent aux exigences, quel que soit leur statut.

À l’image de ce que le club avait déjà mis en place avec Nelson Épée, Toulouse continue de bâtir un effectif où la jeunesse n’est pas un pari, mais un levier.

Pour Pouzelgues, le plus dur commence maintenant. Confirmer, enchaîner, s’imposer. Mais une chose est déjà acquise : le Stade Toulousain a fait son choix. Et il s’inscrit dans le temps long.