Le Toulonnais Guilhem Guirado est au sommet de sa carrière

Le Toulonnais Guilhem Guirado est au sommet de sa carrière

Le vendredi 7 août 2015 à 18:00 par David Demri

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guiradoLa saison dernière a sans nul doute été la plus aboutie pour Guilhem Guirado. Le Catalan, devenu talonneur numéro un des Bleus et du RCT, sait qu’il a placé la barre très haut. Il devra s’employer pour confirmer les attentes placer en lui et rester sur les mêmes standards.

D’Aimé-Giral à Mayol, De Brisbane à Londres, Guilhem Guirado a franchi quatre à quatre les marches menant vers l’excellence. Sa saison 2014-2015 fut de très haute volée. Sa plus belle, même. Lancé par une Tournée d’été australienne intéressante malgré le marasme collectif tricolore, le natif d’Arles-sur-Tech (Pyrénées-Oritentales) a enfoncé toutes les portes. Celle de sa nouvelle terre d’accueil, Toulon, où il a été un des solides artisans du triplé en Coupe d’Europe, et celle des Bleus. Ses cinq titularisations au dernier Tournoi des Six Nations en attestent, sa greffe au sein la colonne vertébrale du XV de France est totale.

Une réussite personnelle incontestable : « Cela a été très riche, que ce soit dans mon nouveau club ou en équipe de France », confirme l’intéressé. J’ai eu énormément de temps de jeu et d’opportunités, et j’ai été très satisfait de cela. Je suis également heureux d’avoir pu remporter un titre avec Toulon car c’est aussi pour cela que j’ai quitté Perpignan. Si cela pouvait se reproduire chaque année, ce serait vraiment fabuleux. Maintenant, il y a aussi eu derrière beaucoup d’années de travail et je suis conscient que ce sera compliqué de remettre la barre aussi haut » . On peut même parler de défi.

Fan de Wood et Mealamu

Son nouveau statut de taulier, Guirado semble le gérer avec sérénité. À 29 ans, il n’est plus ce garçon introverti qui badait Lionel Nallet à la Coupe du monde 2011. Fan de l’Irlandais Keith Wood dans sa jeunesse, admiratif du Neo-Zélandais Kevin Mealamu, le Catalan a su imposer son style de talonneur moderne. Dans les papiers de Philippe Saint-André pour partir en Angleterre en septembre, il refuse toutefois de se croire arrivé : « On est tous dans le même bateau. À part Thierry Dusautoir qui est sûr d’y être, on est tous dans un travail de groupe, on bosse dur en sachant que cinq joueurs seront écartés » .

Lui ne le sera pas, sauf blessure. Cela ne l’empêche pas de s’échiner, comme ses partenaires, depuis le début de l’été. Histoire de ne pas laisser retomber le soufflé de la saison dernière : « La préparation physique, on aime ou on n’aime pas, mais c’est clairement très dur », glisse t-il. « C’est loin de ce qu’on fait tout au long d’une saison. C’est usant pour le corps car nous n’y sommes pas habitués mais c’est quand même bien de pouvoir passer par cette étape-là ». Une étape qui doit maximiser ses chances de tirer, une fois de plus, son épingle du jeu. S’il n’a plus grand-chose à conquérir auprès de ses entraîneurs, en club comme en sélection, il lui reste tout à défendre. C’est la condition pour réussir son difficile pari de la confirmation.

Source: rugbyrama.fr

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1 Commentaire

  1. Chriscampe 7 août 2015 at 18h- Répondre

    Certainement un des tous meilleurs talons travailleur acharné humble de surcroît j’adore l’homme et le joueur