L’élément déterminant qui a convaincu Nolann Le Garrec de signer à La Rochelle et pas ailleurs !

L’élément déterminant qui a convaincu Nolann Le Garrec de signer à La Rochelle et pas ailleurs !

Le mercredi 20 août 2025 à 23:50 par David Demri

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Le demi-de-mêlée international Français Nolann Le Garrec a quitté le Racing 92 cet été afin de rejoindre le Stade Rochelais.

Interrogé via France 3, l’ancien Francilien est revenu sur sa décision de changer de club.

Dans un premier temps, il indique s’être essayé à plusieurs sports avant de devenir adepte du rugby. Extrait:

Pour la petite anecdote, je n’ai pas commencé par le rugby. J’ai d’abord fait du handball, je me débrouillais même pas trop mal. Pour ce qui est du rugby, j’y jouais sans trop le prendre au sérieux, uniquement pour le plaisir, avec mon papa ou mon papy. À un moment donné, on m’a dit qu’il fallait que je fasse un choix : j’ai choisi le rugby. Je pense que c’était un bon choix.

Le plaisir, c’est celui de partager des bons moments avec les amis, mais aussi de souffrir ensemble, de vivre de grandes émotions, qu’elles soient positives ou négatives. On a la chance de jouer dans des stades pleins, parfois même d’avoir un impact plus large, notamment quand je porte le maillot de l’équipe de France. C’est une forme d’adrénaline à laquelle on devient accro.

Cette saison, Nolann Le Garrec va découvrir le Stade Marcel-Deflandre en tant que véritable Rochelais. Extrait:

Quand j’étais petit, je suis allé voir les matchs au stade. J’ai joué à Marcel-Deflandre plusieurs fois, c’est une belle ambiance. Désormais, être un « local », c’est agréable : j’ai hâte de jouer mon premier match. La ferveur du stade est bonne et j’espère que l’on va répondre présent sur le terrain pour qu’elle soit encore grandissante au fur et à mesure de la saison.

Questionné sur sa décision de s’engager à La Rochelle, il indique que la présence du manager Ronan O’Gara a énormément joué dans son choix. Extrait:

Aujourd’hui, je suis guidé dans mon désir de gagner des titres. Je sais que le club est capable de gagner, ils l’ont déjà fait dans le passé. Je sais qu’ils ont les joueurs, le staff et la mentalité pour gagner. Beaucoup de choses se sont alignées pour que je vienne dans ce club. J’espère apporter toute mon énergie pour me mettre au service du club et bien faire jouer cette équipe.

Ronan O’Gara fait partie de ces choix : il a une mentalité différente. C’est un gagneur et c’est une chose qui me plaît. Il a connu énormément de choses, il a marqué l’histoire. L’an dernier, j’ai pu jouer avec Owen Farrell (ancien joueur du Racing 92), qui lui ressemble beaucoup. J’ai beaucoup appris de lui, même s’il était blessé. Ce sont des personnes avec une aura, un leadership. Ils sont exigeants, mais ils savent ce qu’ils veulent.

Il indique s’adapter très bien au groupe Rochelais car il connait déjà de nombreux joueurs Maritimes. Extrait:

L’adaptation se passe forcément un peu plus rapidement quand tu as des connexions avec pas mal de joueurs présents dans l’effectif. Ça fait quelques années que je peux jouer avec Grégory [Alldritt], Bourga [Pierre Bourgarit], Paul [Boudéhent] ou Antoine [Hastoy]… J’ai commencé avec Matthias [Haddad] dès l’âge de 8-9 ans au rugby : cela fait quinze ans qu’on se connaît.

Il espère que sa collaboration avec l’ouvreur Antoine Hastoy se passera du mieux possible. Extrait:

La meilleure possible, j’espère. On a déjà pu expérimenter un peu en Nouvelle-Zélande – lors de la tournée d’été, où l’équipe de France a affronté la Nouvelle-Zélande à trois reprises au mois de juillet dernier -, c’était sympa. Maintenant, il faut le faire dans le cadre du club. J’espère que l’on va bien faire jouer cette équipe parce qu’elle a beaucoup d’armes. Les choses se font assez naturellement, on a une vision assez proche.

Bien évidemment, il espère que cette nouvelle aventure à La Rochelle lui permettra de se rapprocher encore un peu plus de l’équipe de France. Extrait:

L’équipe de France, c’est quelque chose d’unique. À chaque fois que l’on a l’occasion de porter ce maillot, c’est une immense fierté. Il faut se gagner le droit de le porter, et cela passe par des performances en club et ce début de saison.

Être titulaire sur le terrain des All Blacks, c’est un rêve de gosse. Cela aurait été encore mieux si l’on avait pu gagner un match. Pour mon expérience, je continue de grandir avec ces matchs. Ce sont des souvenirs qui restent.

Nolann Le Garrec compte 80 000 followers sur Instagram. Il explique utiliser uniquement ce réseau social. Extrait:

Aujourd’hui, je n’utilise qu’Instagram. Je partage mon entraînement, ce que l’on fait en dehors du club. C’est un outil aussi important que néfaste. Tout est repris et transformé. Je ne partage que des choses « classiques », ce que je peux dévoiler aux yeux de tout le monde, comme mes vacances, un peu de golf.

Pour conclure, Nolann Le Garrec laisse entendre qu’il n’est pas normal que le Stade Rochelais n’ait pas réussi à se qualifier pour les phases finales du Top 14, la saison dernière. Extrait:

Ce n’était pas l’objectif du club, ni les standards qu’ils avaient affichés depuis plusieurs saisons. Je ne dis pas que c’est un mal pour un bien, mais ce genre de saison peut permettre de regarder certaines choses et te remettre à travailler sur des domaines en particulier. Je sens que tout le monde est très motivé : j’espère que l’on apprendra de la saison dernière pour remettre les standards de La Rochelle sur les saisons passées, pouvoir aller le plus loin possible et continuer de faire grandir ce club.

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