Les anecdotes savoureuses d’Uini Atonio sur son retour à la compétition : « Je n’aime pas trop les caméras, les trucs comme ça »
Les anecdotes savoureuses d’Uini Atonio sur son retour à la compétition : « Je n’aime pas trop les caméras, les trucs comme ça »
Le dimanche 7 décembre 2025 à 13:12 par David Demri
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De retour à la compétition ce samedi avec son club de La Rochelle, six mois après une sérieuse blessure à l’ischio-jambier, l’emblématique pilier droit du XV de France, Uini Atonio, veut vite redevenir un joueur à part entière, après avoir coaché la mêlée maritime. Sans toutefois, à 35 ans, s’exprimer encore sur la perspective de la Coupe du monde 2027 en Australie.
Il n’y avait d’yeux que pour lui, ou presque, en ce premier samedi de décembre, à La Rochelle. Une semaine après Antoine Dupont, un autre taulier des Bleus s’est à son tour retrouvé au centre des projecteurs. A ceci près que Uini Atonio, acclamé à maintes reprises par son public de Marcel-Deflandre, et tout particulièrement guetté par les observateurs après six mois passés à soigner une désinsertion de l’ischio-jambier, est apparu presque gêné d’évoquer cette actualité.
« La résonnance médiatique de mon retour? J’aurais préféré juste revenir tranquille… Je n’aime pas trop les caméras, les trucs comme ça. ‘Toto’, lui, il a l’habitude quand il fait des défilés, il adore ça (rires) […] j’étais plus content de retrouver le terrain que de penser au fait d’être attendu« , a notamment pesé le pilier droit international (68 sélections avec le XV de France), à l’issue du match La Rochelle-Leicester, affiche de Coupe des Champions remportée par son club (39-20). On n’est pas obligé de le croire.
« J’étais obligé de montrer l’exemple »
Entré en jeu à la 58e minute, Uini Atonio est toutefois apparu soulagé de ce retour sans encombre. « Bizarrement, c’était vraiment plus facile que ce que je pensais. Parce que ça ne fait qu’à peine trois semaines que j’ai repris le rugby. Il me fallait juste intégrer le groupe le plus vite possible en tant que joueur et essayer de faire tout ce que j’ai dit depuis le début de l’année aux piliers pour être crédible par rapport à ça. »
C’est que, parallèlement à sa longue convalescence, le colosse rochelais a endossé le costume d’entraîneur de la mêlée maritime. « Ça fait six mois que je dis aux droitiers d’avancer, alors s’ils ne me voient pas avancer, je pense qu’ils vont tous se foutre de ma gueule le lundi matin« , s’est-il esclaffé. « Du coup, j’étais obligé de montrer un certain niveau, de montrer l’exemple. Je trouve qu’aujourd’hui, on était vraiment top dans le secteur de la mêlée. »
« Il faut que j’enchaîne! »
« La tenue grise de coach, je crois que je vais la mettre à la poubelle! » Alors que les Rochelais s’apprêtent à entamer leur long périple vers l’Afrique du Sud et Port-Elizabeth, où ils sont attendus lundi soir pour préparer le match de samedi prochain (14h) face aux Stormers, Uini Atonio a suffisamment rongé son frein pour s’épargner le déplacement. « Il faut que j’enchaîne! Ça fait six mois que je suis en haut, là, dans le box, où tu ne peux faire que passer des messages au micro. Mais là, j’étais vraiment sur le terrain, je pouvais vraiment m’exprimer. Et je suis content d’avoir joué 25 minutes pour mon retour. »
Pour l’instant, l’emblématique pilier droit ne se projette pas plus loin que cette deuxième sortie du Stade Rochelais en Coupe des Champions. Interrogé sur le récent tirage au sort des poules de la Coupe du monde 2027, clément pour le XV de France (Japon, Etats-Unis, Samoa), il a d’ailleurs immédiatement esquivé la question. « Franchement, je ne sais pas du tout ce qu’il faut dire. Ma priorité, c’est d’être joueur du Stade Rochelais. Si je suis performant là, je pense que je peux aller encore plus haut. Mais pour le moment, non, je ne pense pas du tout à ça. »
Via RMC Sport
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