Les Bayonnais l’ont mauvaise

Les Bayonnais l’ont mauvaise

Le samedi 4 février 2023 à 19:38 par David Demri

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L’Aviron Bayonnais a fait une solide prestation sur la pelouse de Toulouse, ce samedi après-midi dans le cadre de la 17ème journée du Top 14.

Les Basques se sont inclinés à Ernest-Wallon sur le score de 21 à 16.

Interrogé à l’issue de la rencontre, le Bayonnais Guillaume Rouet a exprimé sa grande déception.

Il avoue avoir des regrets. Extrait:

« Bien sûr qu’on a des regrets. Quand on est devant au score à un quart d’heure de la fin, on ne peut qu’avoir des regrets. Après, on a quand même fait pas mal de fautes. Après, on a une débauche d’énergie, et sur l’état d’esprit on est remarquable. Mais contre ces équipes-là, c’est encore un peu ce qui nous manque. C’est ce vers quoi on doit en encore progresser pour espérer gagner ce genre de matchs.

Après la première mi-temps, on ne s’est pas dit que le plus dur était passé. On a eu le souvenir de leur seconde mi-temps contre Montpellier dimanche dernier. On savait qu’ils auraient à cœur de montrer autre chose. C’est dommage parce qu’on fait encore un bon début de deuxième mi-temps, on a peut-être même la place de marquer un essai. Mais on est trop imprécis dans les zones de marque et on fait des fautes trop faciles qui les remettent dans le match. Contre des équipes comme ça, tu le paies cash.

Mais ce n’est pas grave, on va quand même prendre ce point de bonus défensif et on apprend. C’est très bien. Si on nous avait dit avant Brive qu’on aurait pris six points sur les deux rencontres, bien sûr qu’on aurait été contents. Finalement, c’est bien qu’on soit frustré, ça prouve qu’on a des ambitions et que l’on veut continuer à batailler avec ces équipes-là, du haut de tableau.

Le bonus offensif permet de rester quand même accroché au groupe de tête. Il permet aussi et surtout de se détacher du wagon d’en bas. C’est tout de même toujours notre objectif, ce maintien, donc c’est bien de prendre un point ici, à Toulouse. Pas beaucoup d’équipes viendront en prendre. Ça reste malgré tout satisfaisant. D’autant que ça se joue à rien. On peut prendre un essai un peu bête encore à la fin. Mais à l’image du match, on a été quand même très généreux, on arrive à rattraper les coups et c’est ce qu’il faut retenir. »

Le manager Bayonnais Grégory Patat s’est également confié. Extrait:

« Sur l’état d’esprit et la défense, on a été présent tout au long du match. On a réussi à endiguer les vagues des Toulousains. On sait que c’est un jeu très direct qui met sous pression son adversaire pour renverser le score dans les vingt dernières minutes. Le scénario, vous l’avez vu ce soir… Il nous a manqué plus de précision avec le ballon. En première mi-temps, on ne voulait pas jouer dans notre camp. C’était du 49/51 : on n’était pas loin de faire péter cette défense de Toulouse. Mais l’imprécision nous laissait sous pression dans notre camp. On a aussi manqué de précision sur nos occasions dans la zone de marque. On a eu des occasions, on n’a pas scoré. Pour gagner ce style de match, il faut qu’on soit très pragmatiques et très performants. Eux, une demie occase, un ruck mal négocié pour une sortie de camp : quine. C’est la différence aujourd’hui. Il y avait les opportunités, on ne les a pas saisies. Contre le grand Stade Toulousain, ça ne passe pas. »

« Je ne sais pas si on a manqué de justesse mais on voulait respecter le ballon. On a été trop impatients. En première mi-temps, ça méritait deux temps de jeu supplémentaires. D’autant que nos avants gagnaient toutes les collisions offensives. On a voulu tenter la bonne passe, ne pas passer par le ruck, et c’est dommage. Notre essai montre cette situation-là : quand les avants ont conservé, on a réussi à gagner ces centimètres ou ces mètres qui nous ont permis de marquer. En première mi-temps, on a voulu tenter des passes, peut-être, impossibles. On était dans le match, c’est très bien, mais il fallait être un peu plus précis.

Il y a pas mal d’enseignements. Arnold est venu me voir : ça tape fort chez toi*. C’est un signe qu’on est présent dans l’engagement. Maintenant, c’est le grand Stade Toulousain. Il a l’expérience des doublons, il sait jouer et gagner ces matches. C’est l’équipe qui gagne le plus de matches ces dernières années. Pour aller chercher une victoire, il faut quasiment le match parfait. Notre mêlée a été pénalisée (4/8 réussies). Ce que je vois, c’est qu’on a souvent été pris par rapport à eux. Les fautes devaient être là. Mes quatre piliers ont été pris. On va analyser ça à la vidéo. C’est un secteur très compliqué à arbitrer. Je n’étais pas forcément d’accord mais est-ce que j’ai été objectif sur ce genre de match ? Et pour la touche, on n’a pas réussi à se servir de ce secteur pour mettre sous pression comme on voulait cette équipe toulousaine. Donc le match n’était pas parfait. »

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