Les Castrais tête basse avant de défier Toulon à Mayol : Explications !
Les Castrais tête basse avant de défier Toulon à Mayol : Explications !
Le lundi 9 juin 2025 à 22:15 par David Demri
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À l’issue d’une soirée sous tension, marquée par un match sans relief à Jean-Bouin, le Castres Olympique a décroché in extremis son billet pour les phases finales. Battus 21-10 par le Stade Français ce samedi 7 juin, les Tarnais devront jouer leur avenir samedi prochain… à Mayol. Un défi colossal.
Sur le terrain, les hommes de Jeremy Davidson ont livré une copie bien terne, dominés dans l’engagement et absents dans l’animation. Dans les tribunes, les présidents Pierre-Yves Revol (Castres) et Thomas Lombard (Paris) suivaient nerveusement les scénarios parallèles à Pau, Montpellier et Perpignan… les yeux rivés sur leurs téléphones.
La délivrance est venue du Béarn : la défaite surprise de La Rochelle à Pau (32-18) a propulsé le CO dans le wagon des barragistes. Pourtant, sur le plan comptable, les Tarnais glissent à la sixième place, doublés par Clermont, victorieux à Montpellier (23-10). Une qualification par la petite porte, mais une qualification tout de même.
« On espérait mieux ici. On est 6e grâce à Pau, on s’en sort plutôt bien. On espère faire un bon barrage à Mayol. On a fait un quart en Coupe d’Europe, on a réussi à jouer sur les deux tableaux, on peut être fiers de ça », confiait à chaud le talonneur Gaëtan Barlot via La Dépêche, encore marqué par la prestation insipide livrée face à Paris.
Même son de cloche du côté de Rémy Baget, qui oscillait entre frustration et soulagement : « C’est dur de se rendre compte de suite qu’on est passé. Xavier Sadourny nous a demandé de lever la tête, de sourire, parce que beaucoup de joueurs vont découvrir les phases finales. C’est exceptionnel mais le match va rester un moment en travers. Il faudra boire une bière ensemble pour tourner la page. »
Car si Castres a brièvement mené grâce à un essai opportuniste d’Adrien Séguret en début de match, l’essentiel du jeu a ensuite été parisien. Le Stade Français a imposé sa loi sur les fondamentaux : mêlée puissante, ballons portés écrasants et une pression constante dans les 22 mètres adverses. L’essai de l’infatigable Léo Hirigoyen en puissance (19e) a symbolisé cette domination.
« On a été pris sur les basiques. Ils avaient plus envie que nous », résumait sobrement Barlot. Les Tarnais n’ont rien montré en seconde période, laissée blanche au tableau d’affichage.
Désormais, c’est un choc à haut risque qui attend les Castrais samedi prochain à Toulon. Le stade Mayol, volcanique, n’a rien d’un terrain conquis pour les visiteurs. Et si Castres avait failli s’y imposer en septembre dernier (défaite 30-28), l’enjeu et la tension seront sans commune mesure cette fois.
Un barrage pour sauver la saison. Mais pour espérer renverser Toulon, il faudra bien plus qu’un concours de circonstances favorable.
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