Victime d’une fracture de fatigue lors de la Coupe du monde au Japon, le demi-de-mêlée du Stade-Toulousain, Antoine Dupont a récemment renoué avec la compétition.

Lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, le joueur du XV de France explique avoir mal vécu l’attente de la guérison. Extrait:

« Quand t’es sur le bord, blessé, c’est tout le temps pénible. Tu te dis que tu vas en profiter pour te reposer, mais au bout d’un week-end, t’en as déjà marre de te reposer. T’as surtout envie de rejouer le plus vite possible ! »

Il précise ne pas avoir été gêné par cette blessure pendant les matches du Mondial. Extrait:

« Ces « trucs » de fatigue, ça arrive toujours petit à petit. Ce n’est pas lié à un coup ou à un faux mouvement. Pendant la Coupe du monde, ça ne m’a quasiment pas gêné sur le terrain, j’ai pu jouer le quart de finale contre le pays de Galles à 100 %. C’est surtout au quotidien que ça me handicapait. J’avais des douleurs au réveil, et même pendant la journée. »

Pour conclure, Antoine Dupont affirme qu’il n’existe pas de protocole précis pour soigner ce genre de blessure, d’où les doutes qui planaient autour de ses capacités à reprendre la compétition pendant de longues semaines. Extrait:

« Pour ce type de blessure, il n’y a pas de protocole établi comme pour une rupture des croisés, par exemple. Il n’y a pas de manière claire de soigner. Il faut traiter au cas par cas, prendre la meilleure option en tenant compte à la fois de l’examen clinique et des images médicales. Ce n’est pas toujours évident. Dans mon cas, on a tranché pour du repos et le port d’un corset pendant un mois. C’était chiant, évidemment. Il me tardait de reprendre. »