
Les confidences de Marc Dal Maso sur sa maladie au quotidien
Les confidences de Marc Dal Maso sur sa maladie au quotidien
Le mardi 6 mars 2018 à 10:19 par David Demri
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Le spécialiste de la mêlée du Rugby Club Toulonnais, Marc Dal Maso a accepté de se confier dans les colonnes du Sud-Ouest pour évoquer la maladie de Parkinson qui lui a été diagnostiquée.
Tout a commencé à 2012. Les débuts ont été difficiles. Extrait:
« Elle m’a été diagnostiquée en 2012. Je l’ai dit à quelques personnes proches autour de moi. C’est difficile. Quand on sort, on a l’impression que cela se voit alors qu’en fait, les gens ne s’en aperçoivent pas. C’est ça le plus dur. »
Marc Dal Maso explique que la maladie ne le laisse jamais tranquille. Il essaye de la calmer tant bien que mal. Extrait:
« La maladie ? Elle est là. Et elle est devenue de plus en plus amoureuse. Elle est casse-c****. Elle me tire le pantalon. Elle me fait comprendre qu’elle est là. Il faut l’anticiper. Il ne faut pas qu’elle te passe devant. Elle a des moments de folie. Mais je la calme. Elle peut faire peur. Mais j’ai la chance d’être très bien entouré. Ma sœur m’aide beaucoup. Cela nous a rapprochés encore. Il faut que je fasse des breaks, que je dorme. Mais le sommeil est compliqué en raison de la prise de médicaments. »
Pour empêcher la maladie d’avancer, le spécialiste de la mêlée du RCT garde une activité physique. Extrait:
« Il est sûr que tu n’es pas le même que quand tu es en pleine forme. Il ne faut pas rêver. C’est une maladie dégénérative. Elle est handicapante. Elle t’affaiblit tous les jours. Il faut la combattre en étant fort physiquement. C’est pour ça qu’il faut continuer à courir, à avoir une activité physique. Plus tu es bien physiquement, moins elle avance. »
Loin d’être abattu, le Varois souhaite profiter de toutes les opportunités professionnelles qui lui sont proposées. Extrait:
« Cette maladie me régule. Elle me fait comprendre que je ne peux pas faire n’importe quoi. J’essaie de profiter pleinement des opportunités professionnelles qui me sont offertes. Je n’en ai peut-être pas cinquante devant moi. Toutes les cartouches qui me sont données, je les prends. »
Cette maladie l’empêchera-t-il de devenir manager d’un club ? Pour l’heure, Marc Dal Maso ne se pose pas la question. Extrait:
« Je ne pense pas. Mais je n’en ai pas l’ambition. On verra. »
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quand on a des petits soucis de sante ou moral pensons a marc …cela soigne
Courage M Dal Maso….
respect total monsieur Dal Maso.
Je ne suis pas certain qu’on doive vous souhaiter bon courage , vous démontrez tous les jours de votre vie que vous en avez , ce que je vous souhaite c’est de surmonter votre handicap le plus longtemps possible , que vous ne lachiez pas prise devant la maladie , respect et admiration .