Les confidences touchantes de Christophe Urios : « À l’école, ça ne se passait pas bien »
Les confidences touchantes de Christophe Urios : « À l’école, ça ne se passait pas bien »
Le mardi 2 décembre 2025 à 23:03 par David Demri
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Le manager de Clermont, Christophe Urios s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe.
Au cours de cet entretien, le technicien Français est revenu sur sa jeunesse.
Il ne le cache pas : à l’école, ça ne se passait pas bien pour lui.
Son rêve était de reprendre une exploitation viticole. Extrait:
« À l’école, ça ne se passait pas bien. Mais j’ai toujours eu de la curiosité et cette soif de m’améliorer. J’aime cette phrase des All Blacks : « Être meilleur ne s’arrête jamais », elle me fait avancer. Côté diplômes, j’ai un BTS viticulture œnologie et basta. Je viens du monde de la vigne, mon père me faisait conduire le tracteur alors que je savais à peine marcher. Mon rêve absolu, c’était de reprendre une exploitation viticole. »
Il explique comment il est devenu entraîneur de rugby. Extrait:
« En 1998, j’étais en fin de carrière à Castres et Alain Gaillard (son entraîneur) a su faire fleurir autre chose en moi : « je te vois bien t’occuper du centre de formation. » Aider des mecs à se construire, ça m’a passionné. J’ai mis la vigne de côté. Je n’étais pas du sérail, j’ai fait toutes les formations possibles : psy, prépa mentale, dynamique de groupe. J’ai bossé l’anatomie et la physiologie sans vouloir devenir kiné ou préparateur physique, ça se voit avec mes 150 kg, non ? Je voulais juste comprendre et éviter qu’on me raconte des conneries. »
SA passion ? Lire des livres, notamment des biographie.
Il raconte. Extrait:
« Mon plaisir, c’est de prendre une heure de mon temps – je n’en ai pas beaucoup – pour aller dans une librairie fouiner au rayon « management » ou « stratégie ». Je jette un oeil à la table des matières. Si ça m’inspire, hop direct dans le caddie. J’adore les biographies aussi. J’ai celle de Carlo Ancelotti, fascinant dans sa relation aux joueurs. Le bouquin est ennuyeux, il ne dit rien. Je ne lis pas toujours un livre du début à la fin. Je picore façon bar à tapas. Je chope ce qui m’intéresse.
J’ai dévoré l’histoire de Graham Henry qui a révolutionné les All Blacks. Ils étaient devenus « alcooleux » (sic), faisaient les cons et se sont fait casser la gueule par les Français en 2007. Graham Henry a remis un cadre et les Blacks ont remporté deux Coupes du monde (en 2011 et 2015). J’ai une bibliothèque de trois pans, classée par thématiques. »
Pour conclure, il se dit admiratif de Chat GPT. Extrait:
« Et puis, aujourd’hui, il y a ça (il désigne son ordinateur portable) : Chat GPT, ça me passionne. C’est surprenant, pertinent, logique. Ça m’aide à trouver la trame de mes discours, parfois des mots qui n’appartiennent pas à mon vocabulaire. »
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