Les conseils de William Servat au XV de France pour mieux aborder le Haka des All-Blacks

Les conseils de William Servat au XV de France pour mieux aborder le Haka des All-Blacks

Le mardi 1 juillet 2025 à 13:26 par David Demri

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En terre néo-zélandaise, le passé se mêle au présent pour William Servat. En 2009, il faisait partie de ceux qui ont vaincu les All Blacks dans leur antre de Dunedin.

Aujourd’hui adjoint du XV de France, il incarne un lien vivant entre deux générations, avec un message simple : profiter, se battre, et transmettre.

Pour l’ancien talonneur tricolore, revenir ici, c’est comme rouvrir un carnet de souvenirs intimes. Un pays qu’il connaît, qu’il respecte profondément, et dont il parle avec émotion. Car la Nouvelle-Zélande n’est pas seulement un territoire de rugby, c’est un territoire d’émotions.

Les souvenirs ne sont pas que physiques. Il y a les émotions, la camaraderie, la conscience d’avoir bâti quelque chose. « Tout ce que l’on a construit en 2009, on l’a retrouvé après. Le groupe a vécu quelque chose de fort. Ce n’était pas juste une tournée. C’était une répétition et elle allait nous porter. […] Une culture du collectif, de l’engagement. »

Aujourd’hui, Servat n’est plus joueur, mais éducateur. Il s’adresse à une nouvelle génération qu’il tente de galvaniser, non pas par l’autorité, mais par l’enthousiasme. « J’ai commencé à raconter des anecdotes rigolotes. […] Notre sport, à la base, n’est pas un métier. C’en est devenu un, bien sûr, mais à la base, c’est une passion, un engagement. […] On en oublie parfois ce qui est le plus important : prendre du plaisir. On en oublie d’être heureux. »

« Il ne faut pas subir le haka. Il faut le vivre »

Au moment d’aborder le symbole ultime du rugby néo-zélandais, le haka, Servat ne cache ni son admiration ni son émotion. « J’ai énormément de respect pour les All Blacks. J’adore cette équipe. […] Et quand on parle de haka, cet honneur rendu à leurs ancêtres et à leurs origines, je trouve cela magnifique. J’aime les gens qui respectent leurs aînés, leur tradition. »

Mais il prévient aussi ses jeunes : ce moment n’est pas à redouter. « Le haka, c’est une horde face à vous. C’est une source de motivation pour eux, et c’est aussi la plus belle qui soit pour nous. En revanche, il ne faut pas subir le haka. Il faut le vivre. Et le vivre avec le sourire. Parce que nous sommes des gens chanceux de connaître ça. »

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1 Commentaire

  1. Allez les petits.... 2 juillet 2025 at 07h- Répondre

    C’esr pas le Haka c’est surtout ce qui se passera après le coup d’envoi qu’il faudra bien aborder!!!!