Les dernières heures de « PSA » au RCT

Les dernières heures de « PSA » au RCT

18 septembre 2011 - 18:02

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Une douche froide. Ce fut le primo sentiment de Philippe Saint-André vendredi soir à Bordeaux. La faute au facétieux Olivier Missoup qui a déversé sur la tête de son manager une glacière remplie d’eau glacée.
La deuxième impression était tout autre. Un mélange de soulagement, de fierté et d’un brin de nostalgie. Déjà. Après avoir lu le message de félicitations de Bernard Laporte, son remplaçant, « PSA » a rejoint ses joueurs dans l’intimité du vestiaire, la matrice de l’équipe, le lieu des regards, des mots et des émotions. Entre les lignes d’un discours maîtrisé, on comprend que la carapace du manager s’est fissurée à cet instant-là.
L’atelier « PSA »
«Les joueurs étaient contents. Il y avait beaucoup de sourires dans les vestiaires et ça vaut tout l’or du monde ». Un remède aux difficiles dernières semaines et saillies verbales de son président. En deux ans et quatre mois passés à Toulon, Philippe Saint-André n’aura pas changé l’argent en or. Il aura toutefois réussi à imposer sa patte. Des structures à la culture de la gagne, en passant par un regain d’attrait des internationaux français pour le club, comme il aime à le rappeler. Bernard Laporte va hériter d’un beau bolide carrossé dans les ateliers « PSA », prêt à embraser le bitume du Top 14. Il faudra s’en souvenir au moment, peut-être pas si lointain, où les Toulonnais toucheront du bois ou un métal européen précieux.
Dédramatiser la sortie
En attendant les jours heureux, les hommes du RCT ont tenu à rendre hommage à leur patron. À ses qualités de management et de technicien. Jean-Philippe Grisoli, le médecin du club et un proche de PSA, soulignait le départ d’un mec bien et d’un grand entraîneur : «Philippe a le don de redonner confiance aux joueurs. Quand il m’a fait venir à Toulon, il est arrivé à me faire croire que je pouvais rechausser les crampons !».
« L’homme est respectable. Il fallait que l’équipe réponde jusqu’au bout. La victoire a dédramatisé la sortie de Philippe et l’a rendue plus belle », estimait le pilier Laurent Emmanuelli dans les travées de Chaban-Delmas.
En épilogue à cette journée spéciale, le manager a fait une entorse à ses principes. Après la douche (encore !) et la réception d’après-match, il s’est rendu avec son staff et ses joueurs au Makila Café, sur les quais de Garonne, pour partager quelques verres. Dans la douce nuit bordelaise, Philippe Saint-André a passé ses derniers instants en famille. Avant de reprendre l’avion du retour et son envol vers d’autres cieux.
Dans les jours prochains, le futur sélectionneur des Bleus se rendra en Nouvelle-Zélande pour assister à quelques rencontres de la Coupe du monde. Nul doute qu’il prendra déjà quelques notes. Hier, « PSA » a vécu le premier jour du reste de sa vie. On la lui souhaite belle et enthousiasmante.

Une douche froide. Ce fut le primo sentiment de Philippe Saint-André vendredi soir à Bordeaux. La faute au facétieux Olivier Missoup qui a déversé sur la tête de son manager une glacière remplie d’eau glacée.

La deuxième impression était tout autre. Un mélange de soulagement, de fierté et d’un brin de nostalgie. Déjà. Après avoir lu le message de félicitations de Bernard Laporte, son remplaçant, « PSA » a rejoint ses joueurs dans l’intimité du vestiaire, la matrice de l’équipe, le lieu des regards, des mots et des émotions. Entre les lignes d’un discours maîtrisé, on comprend que la carapace du manager s’est fissurée à cet instant-là.

L’atelier « PSA »

«Les joueurs étaient contents. Il y avait beaucoup de sourires dans les vestiaires et ça vaut tout l’or du monde ». Un remède aux difficiles dernières semaines et saillies verbales de son président. En deux ans et quatre mois passés à Toulon, Philippe Saint-André n’aura pas changé l’argent en or. Il aura toutefois réussi à imposer sa patte. Des structures à la culture de la gagne, en passant par un regain d’attrait des internationaux français pour le club, comme il aime à le rappeler. Bernard Laporte va hériter d’un beau bolide carrossé dans les ateliers « PSA », prêt à embraser le bitume du Top 14. Il faudra s’en souvenir au moment, peut-être pas si lointain, où les Toulonnais toucheront du bois ou un métal européen précieux.

Dédramatiser la sortie

En attendant les jours heureux, les hommes du RCT ont tenu à rendre hommage à leur patron. À ses qualités de management et de technicien. Jean-Philippe Grisoli, le médecin du club et un proche de PSA, soulignait le départ d’un mec bien et d’un grand entraîneur : «Philippe a le don de redonner confiance aux joueurs. Quand il m’a fait venir à Toulon, il est arrivé à me faire croire que je pouvais rechausser les crampons !».

« L’homme est respectable. Il fallait que l’équipe réponde jusqu’au bout. La victoire a dédramatisé la sortie de Philippe et l’a rendue plus belle », estimait le pilier Laurent Emmanuelli dans les travées de Chaban-Delmas.

En épilogue à cette journée spéciale, le manager a fait une entorse à ses principes. Après la douche (encore !) et la réception d’après-match, il s’est rendu avec son staff et ses joueurs au Makila Café, sur les quais de Garonne, pour partager quelques verres. Dans la douce nuit bordelaise, Philippe Saint-André a passé ses derniers instants en famille. Avant de reprendre l’avion du retour et son envol vers d’autres cieux.

Dans les jours prochains, le futur sélectionneur des Bleus se rendra en Nouvelle-Zélande pour assister à quelques rencontres de la Coupe du monde. Nul doute qu’il prendra déjà quelques notes. Hier, « PSA » a vécu le premier jour du reste de sa vie. On la lui souhaite belle et enthousiasmante.

Source: varmatin.com

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  1. Khromm 18 septembre 2011 at 19h

    Merci !!!

    Et simplement CARPE DIEM pour notre cher RCT …

    Le coach est mort vive le coach !!!!

    Tiens ça aurait pu venir de Georges ça ..!!! 😮 😛 🙄 😀

  2. Joël 19 septembre 2011 at 08h

    Si nous gagnons devant le stade Français avec la manière ( pourquoi pas enfin un bonus en effet), nous allons bien nous positionné au classement. Voilà pour Laporte le moment ou jamais de nous sortir son match référence. Hier dit-il, les Français n'en ont pas fait contre les Canadiens. Mais lui les canadiens, tout au moins certains d'entre eux, il connaît. C'est à cause d'eux qu'au Stade Français, on lui a demandé d'aller se faire voir ailleurs. Et c'est donc à Toulon qu'il est venu se faire voir. L'occasion de montrer qu'il n'a pas fait le voyage pour rien

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