Les dernières révélations effarantes sur le Stade-Toulousain et l’affaire Jaminet : Les dépenses seraient colossales !

Les dernières révélations effarantes sur le Stade-Toulousain et l’affaire Jaminet : Les dépenses seraient colossales !

Le jeudi 27 novembre 2025 à 2:40 par David Demri

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Depuis plusieurs mois, l’ambiance est devenue électrique au sommet du Stade Toulousain. L’affaire Jaminet, révélée en février, a ouvert une crise que personne n’imaginait aussi profonde. Et aujourd’hui, le champion de France se retrouve pris en étau : d’un côté une enquête pénale, de l’autre une procédure disciplinaire qui pourrait menacer sa saison.

Le journal Le Figaro révèle des exclusivités sur les tensions qui règnent au sein du club de la Ville Rose.


Une direction sous pression permanente

Dans l’environnement toulousain, on décrit des journées étouffantes pour le président Didier Lacroix.

Selon un proche du club qui s’est confié au Figaro :

« Didier Lacroix passe ses journées entouré d’avocats et de conseillers en communication de crise… Il est enfermé dans une logique de “tout le monde en veut au Stade Toulousain, donc il faut faire la guerre à tout le monde”. »

Cette phrase résume la tension extrême qui règne depuis que les soupçons de contournement du salary-cap sont sortis au grand jour.


Le montage qui a tout fait basculer

L’histoire démarre en 2022, au moment où Melvyn Jaminet quitte Perpignan. Pour financer les 450 000 € de sa clause libératoire, un montage passe par une société basée à l’étranger, Pacific Heart.

Le Stade Toulousain verse 500 000 €, officiellement pour une tournée aux Fidji… qui n’a jamais eu lieu.

La LNR soupçonne un remboursement caché destiné à compenser la dépense personnelle de Jaminet. Pire : l’argent a disparu, victime d’un intermédiaire. Qui ? C’est ce que la justice devra déterminer.


Une première médiation… que le club croyait définitive

En mars, après plusieurs semaines d’instruction, une médiation est conclue avec la LNR. Le club accepte de payer 1,3 million d’euros pour clore le dossier.

Didier Lacroix pense alors avoir mis fin à la crise. Mais tout repart de plus belle.


Deux nouvelles bombes : le discipline et le pénal

Le club découvre coup sur coup :

➤ Une convocation devant le Conseil de discipline du rugby français (8 décembre)

Les faits semblent les mêmes que ceux de la médiation. Le club dénonce donc une « double sanction ».

➤ Une enquête pénale pour abus de confiance

Confiée à la brigade financière, elle a été ouverte en avril. Le parquet aurait été alerté via l’article 40 du code de procédure pénale, qui oblige toute autorité à signaler un délit.

Dans son communiqué, le Stade Toulousain explique :

« Elle vise manifestement à faire toute la lumière sur le détournement de fonds dont le club a été victime. »

Un paradoxe : le club se dit victime… alors qu’il n’a jamais porté plainte.


Fraude, contrats invisibles et contradictions

Les faits, eux, pèsent lourd :

  • 500 000 € versés à Pacific Heart sans aucune preuve de prestations

  • Aucun billet d’avion acheté

  • Aucun contrat formel capable de justifier le paiement

  • Un second versement réalisé alors que le club pouvait résilier

  • Un acte privé promis à Jaminet (150 000 €/an via des sponsors), jamais déclaré à la LNR

  • De l’argent détourné par un intermédiaire

  • Aucun signalement fait par le club lui-même

Un proche du dossier raconte via Le Figaro : 

« Deux thèses se sont opposées. Celle de la Ligue, qui estime que, depuis l’origine, le Stade Toulousain, sur les conseils d’Arnaud Dubois, avait prévu de signer un faux contrat avec Pacific Heart qui allait servir de cache-nez pour véhiculer l’argent que le Stade Toulousain entendait verser à Melvyn Jaminet en dehors du salary cap. Pour eux, ce contrat est, depuis sa conception, une fraude au salary cap. La thèse du Stade Toulousain est qu’il y avait vraiment une intention d’effectuer une tournée aux Fidji pendant la Coupe du monde 2023. Dans un premier temps, le contrat est signé dans ce sens. »

Cette source poursuit :

« Parallèlement, le Stade Toulousain s’est engagé par un acte de seing privé envers Jaminet stipulant qu’il toucherait 150 000 euros par an via des sponsors du club afin qu’il puisse rembourser les prêts contractés pour racheter sa clause de dédit. Un contrat que le Stade aurait dû, c’est vrai, notifier à la Ligue pour permettre le contrôle salarial. »

Au bout d’un certain temps, Melvyn Jaminet a perdu patience, lui qui n’a jamais reçu un seul centime de la part du Stade-Toulousain.

L’avocat Arnaud Dubois tente alors de sauver le Stade-Toulousain en proposant une solution illégale au club de la Ville Rose comme l’explique la source au Figaro. Extrait:

« Vous résiliez le contrat signé avec Pacific Heart. Et, malgré cette résiliation, vous payez l’intégralité de ce contrat, ainsi Pacific Heart versera à Jaminet la somme qu’elle n’aura plus à dépenser pour la tournée. » 

Problème : l’argent versé à Pacific Heart a disparu. On peut alors se demander pourquoi le Stade-Toulousain n’a jamais déposé plainte. Des raisons opaques sont forcément suspectées.


Le bras de fer juridique commence

Le Stade Toulousain entend contester la procédure disciplinaire. Selon lui, une médiation empêche toute nouvelle poursuite. L’article 10.1.7 du règlement salary-cap semble en effet aller dans ce sens.

Mais la LNR rétorque que la Commission de contrôle des championnats professionnels (CCCP) est une instance différente. Elle peut donc agir indépendamment.

Les avocats du club répliquent que ce sont en réalité les branches d’une même autorité.

Verdict : un duel juridique explosif s’annonce.


Des sanctions sportives potentiellement dramatiques

Le Conseil de discipline pourrait aller très loin :

  • retrait de points

  • interdiction de phase finale

  • voire une rétrogradation administrative en Pro D2

Le club joue très, très gros.


Une image écornée, et des partenaires inquiets

Dans l’ombre, le plus gros danger n’est peut-être pas sportif… mais stratégique.

Le conseil de surveillance a demandé que les risques soient inscrits dans les PV. Certains reprochent au commissaire aux comptes de ne pas avoir lui-même alerté la justice. Un actionnaire majeur, Fiducial, leader français de l’expertise comptable, s’inquiète publiquement.

Un proche du dossier résume la situation :

« Se poser en victime, c’est compliqué quand vous n’avez pas déposé plainte en premier et, dans ce cas, pas du tout. C’est difficile quand il vous est impossible de prouver pourquoi vous avez payé cette somme, pourquoi vous avez accepté ce montage illégal et incroyablement risqué… Dans les faits, quoi qu’en disent les avocats de Didier Lacroix, les comptes sont faux. Ces 500 000 euros auraient dû être inscrits en bénéfice dans les comptes, avec de l’impôt à payer dessus… »

L’affaire dépasse le terrain sportif : c’est désormais la crédibilité du club qui est en jeu.


Une crise totale qui laisse des traces

Entre procédures disciplinaires, enquête pénale, pertes financières, partenaires nerveux et image ternie, le Stade Toulousain traverse la plus lourde crise de l’ère Lacroix.

La confiance de certains actionnaires et partenaires serait ébréchée.

Aussi, il est indiqué que financièrement, les dépenses seraient colossales, entre les honoraires des cabinets d’avocats et de conseil en communication de crise.

Le 8 décembre pourrait marquer un tournant historique, dans un sens ou dans l’autre.

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1 Commentaire

  1. RCTOP 27 novembre 2025 at 02h- Répondre

    Bah, bah, bah, bah, bah….
    Quand je pense que je me suis fait lourdement critiquer et insulter parce que j’ai continué à dire que Toulouse était un club corrompu après la médiation…

    Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est la rapidité avec laquelle Lacroix a demandé à son pote Bouscatel – à ce moment là il était encore président de la LNR -, une médiation qui lui permettait de réduire l’amende et surtout d’enterrer le dossier compromettant.
    Sauf que lorsqu’on accepte de payer une amende de 1,3M€ par la demande d’une médiation, c’est qu’on n’a pas le c.ul propre et la conscience tranquille… et qu’on reconnaît indirectement sa c.ulpabilité…

    Maintenant que le dossier a été réouvert par l’A2R, on apprend ce que je me doutais… et c’est encore pire…
    Fraude, détournement d’argent, comptes faux, société écran, mensonges, versement fantôme non déclaré, argent perdu mais que le club ne porte plainte, joueur non payé etc… c’est grave, très grave…
    Sans parler que Toulouse est récidiviste…

    Le masque de ce club prétentieux, favorisé par le copinage, toujours les plus beaux, les meilleurs, les plus propres, les plus parfaits en tout, commence à craquer de plus en plus par le poids de leurs magouilles.
    Tu m’étonnes qu’ils enfilent les titres comme des perles. Maintenant, va falloir rendre les titres…

    On verra la finalité de cette sombre affaire, minable et totalement anti sportive de ce club de mafieux le 8 décembre.
    Si tout cela est confirmé, avec déjà beaucoup de faits à charge, alors Toulouse devra non seulement payer de grosses amendes, mais surtout être rétrogradé en Prod2 voire plus bas tellement c’est honteux ce qu’il se passe dans ce club avec interdiction de recruter pendant plusieurs années.
    Lacroix doit être lui aussi penalisé financièrement et licencié du ST et de ses fonctions à la LNR sans parler des sanctions pénales…

    Bizarrement, depuis un moment, le club dégraisse son SC avant le jugement final avec un départ soudain d’un cadre en pleine saison et d’autres joueurs du toujours pas prolongés.
    Bref, je crois que le melon toulousain va vite dégonfler à tous les étages de ce club corrompu…

    Que justice soit faite et que le Top 14 retrouve de l’équité.