Poule 1 : un boulevard pour Paris

Le finaliste du dernier challenge a hérité d’un groupe très similaire à celui de l’an dernier: une formation anglaise en difficulté, Parme et un club de Bucarest (les chênes ont fait place aux loups). Worcester, adversaire le plus crédible de Paris, est à la dérive dans son championnat avec cinq défaites en huit matchs. Autant dire que si la bande à Mickael Cheika négocie bien son premier rendez-vous européen contre le promu anglais, elle aura ensuite un boulevard menant aux quarts-de-finale. Italiens et Roumains ne devraient en effet pas être suffisament armés pour jouer les trouble-fête de la poule.

Poule 2 : les Français en ballottage très favorable

Il parait peu probable qu’un des deux clubs tricolores ne termine pas premier de la poule 2. Toulon, quatrième de Top 14, et qui possède dans ses rangs des éléments expérimentés sur la scène européenne et mondiale, part favori. Lyon et Newcastle semblent un cran en dessous, les premiers ayant découvert l’élite cette année, les seconds étant lanterne rouge de leur championnat. Le club du Nord de l’Angleterre reste d’ailleurs sur une campagne 2010-2011 ratée avec une dernière place de poule. Enfin, fidèle à la tradition italienne, Padoue devra une nouvelle fois lutter pour remporter un voire deux matchs.

Poule 3 : l’épouvantail londonien

Les deux clubs aquitains auront fort à faire pour se qualifier en quarts-de-finale. Les London Wasps, vainqueurs de la H-Cup en 2007, champions d’Angleterre en 2007-2008, et qui ont réalisé un très bon parcours l’an dernier en H-Cup dans la poule des futures champions d’Europe toulousains, font figure d’épouvantail. Le Bayonne de Christian Gajan a fait de la qualification un objectif, et jouera la compétition à fond. La question se pose par contre pour les Girondins, auteurs d’un début de saison très honorable pour un promu, mais qui n’ont peut-être pas la profondeur d’effectif pour jouer sur deux tableaux. Quant à Rovigo, champion d’Italie en titre, il s’agira de faire mieux que l’an dernier où il a terminé fanny dans la poule de La Rochelle et d’Agen.

Poule 4 : Dragons contre Catalans

Les Dragons sont d’ordinaire encouragés à Perpignan (surnom donné à l’équipe de rugby à XIII de la ville), mais ceux de Newport seront accueuillis comme les principaux rivaux de l’Usap à Aimé Giral, malgré des débuts très poussifs en ligue celte. Avec ses internationaux, Newport peut poser bien des problèmes aux Catalans. Exeter peut également prétendre jouer les trouble-fête dans cette poule, surtout s’il parvient à surprendre Perpignan en match d’ouverture. Les Cavaliers de Prato devraient donc se disputer les dernières miettes.

Poule 5 : un fauteuil pour trois

Difficile de dégager un favori dans cette poule où seuls les Espagnols de Bénidorm font figure de (tout) Petit Poucet. Agen, qui ne se bat plus pour le maintien, peut nourrir des ambitions dans ce Challenge, et à un degré moindre Brive, prédit à un avenir sombre en début de saison et qui déjoue les pronostiques. Pour se qualifier, il faudra écarter les Sharks de Sale, ce qui ne sera une mince affaire au vu de leur bon début de championnat où ils sont cinquièmes à un point du podium. L’équipe qui marquera 10 points contre la Villa et négociera le mieux ses matchs à l’extérieur franchira cette poule.

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