Les gros regrets de Brice Dulin concernant sa carrière internationale avec les Bleus
Les gros regrets de Brice Dulin concernant sa carrière internationale avec les Bleus
Le mardi 24 juin 2025 à 11:46 par David Demri
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C’est acté depuis plusieurs semaines : Brice Dulin raccroche les crampons.
S’il avait envisagé un temps de poursuivre sa carrière une ultime saison, il a finalement pris la décision de stopper en raison de ses problèmes au cervicales.
Interrogé via Midi Olympique, Brice Dulin explique s’être construit grâce à sa carrière de rugbyman. Extrait:
« Au-delà des trophées, des victoires et des défaites, je me suis construit mentalement au long de ce parcours. J’ai été confronté à des blessures et à des échéances qui m’ont amené à aller loin au fond de moi. Je me suis découvert en tant que personne. Plus qu’en rugby, c’est là où j’ai le plus progressé, appris. Je suis plus compréhensif, posé désormais. »
Dans la foulée, il a évoqué ses gros regrets concernant sa carrière internationale qui ne s’est finalement jamais envolée.
A lire ci-dessous :
« Oui, je suis frustré de ne jamais avoir eu l’opportunité de m’installer. Je l’ai fait un peu au début, sur deux ou trois ans où j’ai régulièrement joué. Mais, dans la foulée, j’avais eu mes premiers problèmes aux cervicales puis un nerf pincé qui m’avait fait perdre de la force dans le bras. Résultat : je n’avais pas joué au début du Tournoi 2015, j’étais revenu en cours de compétition sans être à 100 % et, derrière, il y avait eu cette non-Coupe du monde. Je dis non-Coupe du monde parce que je n’ai pas pris le plaisir que j’aurais dû ressentir dans un tel événement : la dynamique n’était pas favorable, je me suis retrouvé à un poste où, au-delà du fait que ce ne soit pas mon préféré, j’étais exposé par manque de maîtrise défensive…
Je reste convaincu que l’on aurait pu faire une plus belle Coupe du monde. Je ne dis pas qu’on aurait battu les Blacks mais on aurait pu exister. Il y avait tout un contexte autour, alors ce n’est pas une déception personnelle en tant que telle. Par rapport à tout ça, d’ailleurs, je suis content d’avoir eu la capacité de me remettre en question, de comprendre le pourquoi du comment et d’y revenir. Ce qui est dommage, en revanche, c’est que le moment où je me suis senti le mieux a coïncidé avec une période d’un an et demi où je n’étais plus appelé. J’avais 26-27 ans, j’avais la maturité…
Puis j’ai eu de nouveaux soucis qui ont débouché sur ma rupture des croisés (en mars 2018). Mais c’est vrai qu’au niveau du rugby et ma plénitude mentale, je ne me suis jamais aussi bien senti qu’en 2016. »
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